Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 18 mai 2025 à 13h30
Primoz Roglic a laissé filer son maillot rose de leader du Giro, samedi. Pas bien grave pour le Slovène...
Samedi soir, on aurait pu admirer un Français vêtu du maillot rose sur le podium après la 8e étape du Giro. Finalement, Romain Bardet a dû remiser ses ambitions à plus tard, peut-être. Le coureur de la formation Picnic-PostNL s'est employé entre Giulianova et Castelraimondo mais il a finalement trop donné et payé ses efforts , terminant à 3'02 de Luke Plapp (Team Jayco AlUla), vainqueur de l'étape, 38 secondes devant Wilco Kelderman (Visma Lease a Bike) et Diego Ulissi (XDS Astana). Ce dernier en a profité pour s'emparer de la tunique de leader. Tout heureux de briller sur ses terres, l'Italien a dépossédé Primoz Roglic de son bien, le reléguant à 17 secondes au classement général.
Roglic n'aime pas être devant trop tôt
Leader de la course depuis la veille, le Slovène a encore observé un comportement quelque peu étonnant. Comme il l'avait déjà fait, il ne s'est pas évertué à défendre son maillot rose. Car le coureur de 35 ans n'aime pas être devant trop tôt... Cela ne l'avait déjà pas spécialement enchanté quand il s'était paré de rose après le contre-la-montre de Tirana (2e étape) pour une petite seconde devant Mads Pedersen. Le lendemain, Roglic ne s'était pas « foulé » au cours de la victoire du Danois, repassé devant au général.
« Oui, il a fallu laisser partir le maillot »
Samedi, le quadruple vainqueur de la Vuelta (2019, 2020, 2021, 2024) n'a pas sollicité son équipe outre-mesure sur cette 8e étape accidentée. Grand stratège, Primoz Roglic considère qu'il a encore (beaucoup) de temps pour faire la différence d'ici la fin, le 1er juin et la dernière étape à Rome, là où se joue très souvent le Tour d'Italie. Comme en 2023 quand il avait renversé Geraint Thomas à la veille de la dernière étape. « Honnêtement, l'étape a été difficile mais oui, il a fallu laisser partir le maillot (rose). Les gars devant étaient vraiment très forts et de notre côté, nous avons fait ce qu'on avait à faire », a glissé le Slovène de 35 ans au micro d'Eurosport. « Il reste encore des jours de course, non ? », a-t-il malicieusement questionné ensuite.