Giro (E18) : Merlier domine Milan au sprint et remporte sa 2eme victoire d'étape

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Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 23 mai 2024 à 17h39

La 18eme étape du Giro, ce jeudi entre Fiero di Primiera et Padoue, est revenue à Tim Merlier. Le sprinteur belge de l'équipe Soudal Quick-Step déjà vainqueur d'une étape dans ce Tour d'Italie, a devancé le maillot cyclamen de Jonathan Milan (Lidl-Trek, trois victoires d'étape), probablement parti de trop loin mais tout près de l'emporter néanmoins.

Tim Merlier (31 ans) revient à une longueur de Jonathan Milan (23 ans) avant la prochaine explication entre les deux meilleurs sprinteurs de ce Giro, programmée à Rome lors de la dernière étape. Merlier, qui avait déjà eu le plaisir de lever les bras lors de la 3eme étape, le 6 mai dernier entre Novara et Fossano, a récidivé ce jeudi lors de la 18eme étape en devançant de nouveau Milan, sur la ligne d'arrivée de Padoue. Il s'en est pourtant fallu d'un rien que le puissant Italien de l'équipe Lidl-Trek, son maillot cyclamen de meilleur spécialiste sur ce Tour d'Italie solidement greffé aux épaules, ne signe un quatrième succès. Avec Merlier, Milan était une nouvelle fois l'immense favori de cette 18eme étape et ultime promise à une arrivée au sprint avant Rome. Volontairement ou pas, la nouvelle star du cyclisme transalpin s'est retrouvé complètement enfermée à moins de 500 mètres de l'arrivée. Mais au prix d'un effort surhumain une fois de plus, l'immense coéquipier de Jasper Stuyven, donnant presque le sentiment de savoir qu'il pourrait se replacer aussi rapidement, a très vite trouvé une bonne trajectoire pour se replacer aux avant-postes alors que la ligne d'arrivée se profilait et pouvoir jouer la gagne alors qu'il semblait pourtant parti de très loin.

Merlier : "J'avais mis la combinaison de sprinter"

De trop loin probablement néanmoins, puisque c'est Merlier, qui avait été emmené dans un premier temps par Julian Alaphilippe ("Il fallait que l'on s'organise, on devait faire quelque chose") et n'avait jamais gagné plus d'une étape dans un Grand Tour, qui a eu le dernier mot, en conservant un boyau d'avance sur Milan alors qu'Hugo Hofstetter (12eme de l'étape), Alberto Dainese (4eme), Kaden Groves (3eme) et Stanislaw Aniolkowski (5eme) avaient les premiers tenté leur chance. "J'avais mis la combinaison de sprinter (NDLR : Contrairement à Milan) et je savais que je pouvais le faire. Il a fallu un peu naviguer, mais je l'ai fait", savourait le vainqueur ensuite. Vivement l'arrivée finale pour revoir Merlier et Milan en découdre. Et le Belge, qui a bien fait de jeter son vélo sur la ligne, peut-être recoller avec une troisième victoire d'étape pour lui aussi.

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