Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 23 mai 2025 à 17h40
Vainqueur vendredi à Vicenza de sa quatrième d'étape depuis le départ de ce Giro, Mads Pedersen n'est plus qu'à deux succès d'égaler les six victoires de Tadej Pogacar lors de la dernière édition. Le monstrueux Danois, focalisé sur son maillot cyclamen et ravi de s'être encore imposé, assure qu'il n'y prête pas attention.
En voyant Mads Pedersen (29 ans) passer une nouvelle fois la ligne d'arrivée le premier, ce vendredi à Vicenza lors de la 13e étape du Giro, la plupart des spécialistes ont immédiatement vu plus loin que cette quatrième victoire d'étape de l'insatiable et monstrueux Danois. Plus exactement, ils se sont replongés un an en arrière. Après ce quatrième succès depuis le départ de Durres, en Albanie, le 9 mai dernier, l'incontestable maillot cyclamen s'est en effet rapproché à grands pas de l'incroyable performance de 2024 de Tadej Pogacar, qui avait, lui, levé six fois les bras au total avant de grimper sur la plus haute marche du podium final de l'épreuve pour sa toute première participation au Tour d'Italie. Pedersen n'est plus qu'à deux victoires d'égaler le meilleur coureur du monde et vainqueur de la dernière édition du Tour d'Italie. Le héros du jour une fois de plus assure néanmoins que cela ne fait pas partie de ses objectifs sur cette dernière semaine de course. Seul importe au puncheur de l'équipe Lidl-Trek, qui réalisait à peine d'avoir encore réussi à laisser tout le monde dans son rétroviseur vendredi, de toujours consolider davantage son maillot cyclamen.
Pedersen : "Vas-y, pars le premier !"
S'il peut encore gonfler son compteur, comme l'avait fait le Slovène l'année dernière, il ne s'en privera évidemment pas. Il n'y pense pas pour autant. "Je suis déjà super heureux. C'est super d'avoir pu encore l'emporter. En plus, je prends encore des points pour le maillot cyclamen, qui est aussi super important pour moi aussi. Pour le reste, on verra. C'est déjà juste génial pour moi de m'imposer encore, en plus sur un Grand Tour, c'est parfait." Le Danois avait un plan en tête vendredi. Une fois de plus, il l'a appliqué à la perfection. "Je me suis dit qu'il fallait être le premier à attaquer. C'était difficile, il y avait d'abord cette montée, j'avais mal aux jambes, donc quand j'ai vu qu'il ne restait plus qu'une centaine de mètres, je me suis dit : "Vas-y, pars le premier"." Il a du même coup fait mentir tous ceux qui pensaient que le final était trop difficile pour lui.