Jakobsen : "Je remercie encore mon équipe"

Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 21 août 2021 à 19h06

Les victoires continuent de s'accumuler pour l'épatant Fabio Jakobsen, définitivement revenu au plus haut niveau alors qu'on le craignait perdu pour le cyclisme. Le Néerlandais a gagné samedi pour la deuxième fois sur la Vuelta.

Et de deux pour Fabio Jakobsen (Deceuninck - Quick Step), à nouveau vainqueur au sprint sur la Vuelta samedi. "J'ai lancé après le virage, j'étais tout simplement le plus rapide, analyse le Néerlandais pour Eurosport. Dans ce final très spécifique avec une grande ligne droite, il fallait être fort et rapide. C'était surtout une question de timing : si on réagit trop tard, c'est fini. Cette fois, j'étais parfaitement bien, j'ai pu faire mon sprint totalement jusqu'à la fin. Il y a deux ans, j'avais déjà gagné deux fois... Je suis tellement heureux d'être là, je remercie encore mon équipe et Patrick Lefevere. On va continuer à gagner des sprints." Pour rappel, le jeune coureur de 24 ans était entre la vie et la mort il y a à peine plus d'un an, plongé dans le coma artificiel à la suite d'une énorme chute au Tour de Pologne.

Sénéchal "heureux pour sa famille, pour tout le monde"

"Je me suis mis devant et j'ai pris le risque de rouler un peu tôt, détaille son poisson pilote français Florian Sénéchal. Il était un peu protégé, au moins, car il y avait beaucoup de vagues. A 700 mètres de la ligne, c'était trop tôt, mais j'y suis allé quand même. Au moins, c'était en ligne... Et sa puissance a parlé après, j'ai vu ça de derrière et c'était impressionnant. Je suis heureux pour sa famille, pour tout le monde. C'était nerveux dans les 30 derniers kilomètres, on était tous fatigués mais on ne s'est pas affolés, en restant toujours à gauche de la route. Chacun a fait un super boulot pour que personne ne passe, que ça soit bien étiré et que Jakobsen explose sa puissance."


A l'inverse, ça ne passe toujours pas pour Arnaud Démare, décevant septième de cette huitième étape. Son coéquipier Anthony Roux (Groupama - FDJ) se veut fataliste : "On a commencé à être bien vigilants en haut des deux bosses, à 40 kilomètres de l'arrivée. On entendait que ça allait donner un coup de vis en bas, on a fait le job... Nous étions dans la première bordure, donc c'était une bonne chose, puis tout le monde a donné le meilleur de soi dans le final. C'est la loi du sport, ce serait trop facile d'emmener un des meilleurs sprinteurs du monde et que la victoire soit automatique. Le niveau est très élevé, on le voit sur les autres courses depuis deux ans. Chaque victoire se mérite à fond. Si on gagne, on peut être fiers." Espérons que ça arrive au moins une fois sur les deux semaines restantes...

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