Aurélie Sacchelli, Media365, publié le lundi 06 mars 2023 à 19h13
Deuxième de Paris-Nice avant le contre-la-montre par équipes de mardi, Tadej Pogacar ne sait pas vraiment à quoi s'attendre dans cet exercice très particulier, qu'il n'a plus pratiqué depuis près de quatre ans.
Tadej Pogacar a beau compter 51 victoires professionnelles à seulement 24 ans, il sera un peu en terre inconnue ce mardi, à l'occasion du contre-la-montre par équipes de Paris-Nice, un exercice qui fait son retour sur la Course au Soleil pour la première fois depuis 30 ans. La Slovène a en effet disputé très peu de chronos par équipes. Il faut remonter à la Vuelta 2019, pour sa première saison chez les professionnels, pour le voir s'aligner sur un tel exercice. Déjà sous le maillot de UAE Emirates, il avait alors terminé 21eme sur le parcours de 13,4 kilomètres, au sein d'une formation émiratie pas vraiment riche en rouleurs (Fabio Aru, Fernando Gaviria, Sergio Henao...). La même année, il avait également terminé neuvième du contre-la-montre par équipes mixtes des championnats du monde de Harrogate avec la Slovénie. C'est également sous le maillot de la Slovénie qu'il avait pris part à un chrono par équipes en 2018, sur le Tour de l'Avenir (8eme de l'étape, vainqueur du classement général).
Pogacar : "Je suis très excité"
Autant dire que c'est un Tadej Pogacar sans grande expérience qui va se présenter au départ des 32,2 kilomètres mardi à Dampierre-en-Burly, pour ce chrono par équipes où, exceptionnellement, le temps ne sera pas pris sur le quatrième ou cinquième coureur à passer la ligne, mais sur le premier. Mais cela ne pose pas de problème à l'ancien double vainqueur du Tour de France, qui a repris six secondes à la concurrence en gagnant un sprint intermédiaire ce lundi. « Ce sera un chrono très difficile. On va aller chercher un peu plus de confiance. Peu importe dans quel ordre on partira. Le parcours est assez long, il faudra rester concentré sur le travail qu'on a à faire. Ce chrono peut être très important, ou alors n'avoir aucune incidence sur le classement général. Mais en cyclisme, chaque seconde compte. Je n'ai pas fait beaucoup de contre-la-montre par équipes, alors nouvelle ou ancienne réglementation... Je suis vraiment très excité, mais je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre. Une stratégie ? A fond tout le temps ! » Son rival Jonas Vingegaard, qui n'a pas fait plus de chronos par équipes que lui durant sa carrière, mais dont la formation Jumbo Visma semble mieux armée qu'UAE Emirates, est prévenu !