Mathieu Warnier, Media365, publié le dimanche 12 mars 2023 à 20h15
Après avoir pris la deuxième place de Paris-Nice derrière Tadej Pogacar, David Gaudu a confié sa satisfaction quant à son niveau de performance et sa capacité à suivre les meilleurs coureurs du peloton.
David Gaudu a terminé Paris-Nice avec le sourire. S'il n'a pas pu suivre Tadej Pogacar sur les pentes du Col d'Eze ce dimanche lors de la dernière étape de la « Course au Soleil », le leader de l'équipe Groupama-FDJ a fait mieux que défendre sa deuxième place au classement général face à Jonas Vingegaard et Simon Yates. « C'est une petite victoire, un super résultat, a confié le Français dans des propos recueillis par le quotidien L'Equipe. On nous aurait dit ça dès le départ, on aurait signé. » Saluant une équipe Groupama-FDJ « appliquée du premier jour à ce dimanche » et notamment lors de l'atypique contre-la-montre par équipes, David Gaudu a conclu cette semaine de course avec peu de regrets. « Je n'avais pas les meilleures jambes du monde, pas les jambes que j'avais hier (samedi), donc quand Tadej Pogacar est parti, je n'ai pas pu y aller », a-t-il confié au sujet de l'étape disputée ce dimanche.
Gaudu : « Il n'y a rien à regretter »
Alors que le double vainqueur du Tour de France s'est envolé pour aller chercher une troisième victoire d'étape, David Gaudu ne s'est absolument pas affolé. « Je suis monté à mon train sur la partie raide car j'avais un peu peur des attaques, je me suis accroché jusqu'en haut, a déclaré le coureur de l'équipe Groupama-FDJ. Il n'y avait pas grand-chose à faire, Tadej Pogacar a été le plus fort. Il n'y a rien à regretter, ni pour cette semaine, ni pour aujourd'hui (dimanche). » Alors qu'il a terminé quatrième du dernier Tour de France, David Gaudu assure avoir réalisé que « certains jours », il peut « peut-être rivaliser avec les meilleurs » à l'issue de ce Paris-Nice, course durant laquelle il devait « saisir les opportunités » quand elles se présentaient. « Le Col de la Couillole hier (samedi), c'était un très bon souvenir, la Loge des Gardes aussi, le chrono par équipes, les coups où on lance la bordure... En fait, il y a pas mal de choses qui restent », a-t-il ajouté.
Gaudu : « Encore un grand trou à combler »
Interrogé sur un potentiel cap franchi lors de la « Course au Soleil », David Gaudu a répondu par l'affirmative. « J'aligne la force mentale, dans laquelle j'ai progressé sur le Tour l'an passé, à mon physique de 2021, a-t-il expliqué. Ce mix des deux fait que j'ai progressé. » Une progression qu'il admet sans difficulté être « linéaire ». « J'ai progressé à mon rythme, petit à petit dans l'équipe, en essayant de rajouter des choses année par année, c'est ça qui fait aussi que j'arrive à combler de plus en plus l'écart avec les plus forts », a-t-il ajouté non sans cacher qu'il lui reste « encore un grand trou à combler ». Alors que la prochaine retraite de Thibaut Pinot va lui ouvrir un peu plus les portes du rôle de leader unique au sein d'une formation Groupama-FDJ qui pourra être exclusivement à son service dans ses ambitions au classement général du Tour de France, David Gaudu a sans doute confirmé qu'il était sur la bonne voie lors de Paris-Nice.