Thibaut Simon, Media365, publié le mercredi 12 mars 2025 à 19h16
Deuxième derrière Almeida (UAE Emirates-XRG), Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) a critiqué la gestion de la quatrième étape du Paris-Nice après la neutralisation de la course pendant près de 40 minutes.
La quatrième étape de ce Paris-Nice 2025 est loin d'être terminée, même si Joao Almeida (UAE Emirates-XRG) s'est imposé devant Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) et que le Danois a pris le Maillot Jaune. En effet, la course a été neutralisée ce mercredi entre Vichy et la Loge des Gardes (163,4 km) en raison d'une pluie dantesque et d'une averse de grêle. Des conditions qui ont contraint la direction à un arrêt de 42 minutes avant que la course reparte. Une décision très critiquée au sein du peloton comme l'a expliqué Jonas Vingegaard. Agacé malgré sa place de leader, le Maillot Jaune a estimé que l'étape aurait dû s'arrêter. "En réalité, je ne suis pas très heureux. Personne n'a apprécié aujourd'hui (mercredi). Il faisait extrêmement froid, une des journées les plus froides que j'ai connues, et je trouve que nous n'aurions pas dû courir dans ces conditions." a expliqué le Danois. Difficulté de freinage, températures très basses et beaucoup de mal à se réchauffer, les coureurs ont vécu une drôle de quatrième étape. Très déçu, Vingegaard tout comme Oliver Naesen (Decathlon AG2R La Mondiale) estime que la communication autour de cette interruption n'a pas été géré convenablement.
« Ce n'est pas honnête »
Représentant des coureurs, le Belge Oliver Naesen s'est exprimé après l'étape du jour. Tout comme le Danois, le coureur Decathlon AG2R La Mondiale n'a pas aimé les conditions dans laquelle la reprise de la course s'est effectuée. Derrière le peloton avant même de pouvoir échanger avec les équipes, Naesen est reparti, interloqué par la décision au vu des risques. "Quand les commissaires nous ont appelés, j'étais, je pense, trois minutes derrière le peloton. Tu ne peux pas te téléporter comme cela. En plus, j'étais dans une descente, j'ai voulu aller vite, mais j'ai vu une de nos voitures avec les airbags sortis, j'ai vu deux motos dans le fossé." confie le Belge.