Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 03 mars 2025 à 12h05
La non-participation de Romain Bardet est plausible, voire probable, au vu du point santé qu'il a lui-même détaillé.
Romain Bardet se faisait une joie de participer au dernier Paris-Nice de sa carrière, à partir de dimanche (du 9 au 16 mars). Mais la tendance est mauvaise, voire très mauvaise, une bonne semaine après sa chute en Algarve qui avait conduit à son abandon. Le deuxième du Tour de France 2016 s'est testé samedi sur la Faun Ardèche Classic puis a dû abandonner le lendemain sur la Faun Drôme Classic : "C'est compliqué. Je ne suis pas remis au niveau du dos, donc dès que je fais un effort, ça se bloque complètement. Quand c'était sous intensité contrôlée, ça allait, mais sur des courses toniques comme ça..."
"Ce n'était pas bon du tout (...) Paris-Nice n'est pas l'objectif de ma saison"
L'essai n'a donc franchement pas été concluant, ainsi qu'il le détaille encore à nos confrères de Directvelo.com : "C'était les premières vraies sollicitations depuis l'Algarve, j'avais du mal à me mettre en danseuse donc c'était très difficile. Ça n'a pas été un bon test, pas bon du tout. Ce n'est pas rigolo, mais il faut garder le moral. Il me reste une semaine de soins, donc on ne se démobilise pas. J'espère que ça ira mieux." Le contre-la-montre est donc enclenché, tout de même, en vue de ce Paris-Nice où il n'a jamais réellement brillé (une cinquième place comme meilleur résultat final, en 2019, pour huit participations).
Parti de la course drômoise, dimanche, au volant de son propre véhicule, Bardet ne prendra de risque inconsidéré. "Ce n'est pas l'objectif de ma saison", rappelle-t-il. Il ne faudrait surtout pas compromettre les adieux définitifs sur le Critérium du Dauphiné (du 8 au 15 juin), ni même le Giro du mois de mai (du 9 mai au 1er juin). En pensant aussi à Liège-Bastogne-Liège (27 avril) où il avait pris l'an dernier cette saisissante deuxième place derrière Tadej Pogacar, le meilleur résultat de sa carrière sur un Monument.