Guillaume MARION, Media365 : publié le samedi 08 octobre 2022 à 12h05
Présent ce samedi sur le Tour de Lombardie, le Français Julian Alaphilippe espère bien prendre du plaisir après une année compliquée et pourquoi pas s'adjuger la victoire à Côme.
« J'espère vraiment être dans un grand jour. » Après une saison 2022 galère pour Julian Alaphilippe, les bases sont posées : le Français a toujours autant faim de titres et le Tour de Lombardie pourrait lui mettre de calmer quelque peu son grand appétit. En effet, ce samedi, le puncheur de la formation Quick-Step Alpha Vinyl a rendez-vous en Italie avec le dernier Monument de l'année, qui sera également l'occasion de retrouvailles entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar. Alors qu'il retrouve petit à petit ses sensations, l'ancien double champion du monde pourrait avoir une belle carte à jouer lors de "la classique des feuilles mortes", qu'il a délaissé par le passé (absent entre 2018 et 2020). « J'ai vécu une année très compliquée mais depuis mon retour sur la Vuelta, je sens que ma condition s'améliore et j'ai toujours gardé dans la tête l'idée d'être de retour au top pour le Tour de Lombardie », a d'ailleurs prévenu l'intéressé.
« Beaucoup d'envie de bien faire »
« J'ai fait de bons efforts sur le Tour d'Emilie (81eme) et sur la Coppa Bernocchi (69eme) ces derniers jours mais je suis dans un état complètement différent ici, je veux vraiment chercher le meilleur résultat possible. Je n'ai pas de stress, juste beaucoup d'envie de bien faire. Je suis super content, super motivé pour le Tour de Lombardie, une épreuve que j'ai toujours aimée. À chaque fois que j'ai pris le départ de cette course, c'était pour y lever les bras, a également confié Alaphilippe, dans des propos recueillis par L'Equipe. (...) On aura une équipe très forte et tout le monde aura pour mission de m'épauler jusque dans le final. » Leader du "wolfpack" ce samedi sur "Il Lombardia", le Français aura là une dernière belle occasion de briller en cette fin de saison. A lui désormais de montrer qui est le « vrai Julian » entre Bergame et Côme... si Vingegaard et Pogacar ne s'accaparent pas toute la lumière.