Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 29 septembre 2021 à 22h48
Les fameux secteurs pavés de Paris-Roubaix, dont la terrible Trouée d'Arenberg, ont été parcourus par Yoann Offredo en guise de reconnaissance. Une immersion qui permet de comprendre à quel point les coureurs souffrent.
Yoann Offredo a procédé en vidéo à la reconnaissance de Paris-Roubaix, dont l'édition 2021 aura lieu dimanche. Et le moins qu'on puisse écrire, c'est que ça tape ! D'abord avec la Trouée d'Arenberg : "Le placement est très important. Pour ma dernière participation, à l'entrée j'étais à 70 km/h, il faut vraiment de la vitesse car ce sont 2,4 km de souffrance. C'est chacun pour soi, tu regardes devant toi et tu ne te poses pas de question. Tu vois les caméras et les spectateurs au loin, le but c'est d'arriver en entier sans avoir cassé ni le matos, ni le bonhomme !" Puis arrive Mons-en-Pévèle : "On est dans les 50 derniers kilomètres et c'est un secteur de trois bornes, ça tape aussi et ça frotte, surtout qu'on a déjà 210 kilomètres dans les jambes ! Et il y a la relance à la sortie."
Les coureurs enchaînent avec le Carrefour de l'Arbre et Camphin-en-Pévèle : "C'est le money time, il n'y a plus que les gros leaders. C'est un gros morceau. La meilleure stratégie, c'est de rouler sur le haut du pavé. Mais on ne peut même pas parler ! C'est ce qui rend ce carrefour mythique, ça se mérite !" Avant l'arrivée tant attendue sur la piste du vélodrome de Roubaix. "Généralement, on se souvient de Paris-Roubaix", conclut l'ancien coureur, désormais consultant pour France TV. Après avoir été battu par Julian Alaphilippe aux Mondiaux ce week-end, Wout van Aert est annoncé grand favori pour prendre sa revanche, mais il faudra aussi surveiller son meilleur ennemi Mathieu van der Poel ou Kasper Asgreen. Philippe Gilbert, tenant du titre depuis 2019, sera également au départ.