Milan-Sanremo : Stuyven " dans un grand jour ", Alaphilippe impuissant

Guillaume MARION, Media365 : publié le dimanche 21 mars 2021 à 00h15

Ce samedi, après avoir créé la surprise en s'imposant sur la classique Milan-Sanremo, le Belge Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) est revenu sur sa belle victoire, alors que les Français Julian Alaphilippe et Arnaud Démare n'ont pas fait le poids.

Alors que trois favoris (Alaphilippe, Van Aert et Van der Poel) étaient attendus, la surprise est venue de Jasper Stuyven ce samedi, vainqueur de Milan-Sanremo. « Il y avait trois coureurs très forts au départ et on ne pensait pas pouvoir les battre. Mais j'étais dans un grand jour. Après la descente du Poggio, j'ai vu qu'il y avait encore des sprinteurs présents pour jouer la victoire. Alors j'ai essayé de faire tapis et d'anticiper le sprint où je savais que je serai battu. Ce n'est pas une stratégie définie ce matin au départ. J'ai plutôt agi par instinct. Que vous gagniez avec un mètre ou un centimètre n'a pas d'importance. Seule la victoire compte. C'est tout simplement génial de l'avoir emporté aujourd'hui. C'est la plus belle victoire de ma carrière », a confié le Belge de la Trek-Segafredo, peu après son arrivée.

« Pas pu faire grand chose de plus »

« On a respecté l'objectif qu'on s'était fixé, de prendre la course en main et de tout tenter dans le final. C'était dur à la fin, j'ai essayé de faire la différence, mais c'était pas assez pour aller gagner. Vu le nombre de coureurs rapides qu'il y avait et les attaques, je ne pouvais pas faire grand chose de plus, a expliqué Julian Alaphilippe, le puncheur de la Deceuninck-Quick Step, qui a dû se contenter de la 16eme place dans cette classique. La descente du Poggio s'est faite très rapidement, quand Pidcock a pris la tête, ça a rendu tout le monde un peu nerveux. Il n'y avait pas de moment de récupération dans les deux derniers kilomètres, et je n'ai pas pu faire grand chose de plus. »

« C'est une course de patience »

« J'étais mieux dans la Cipressa qu'au Poggio. Je suis déçu de ne pas avoir pu le passer plus devant. C'est mon regret du jour. Je suis avec les coureurs de mon niveau, Nacer Bouhanni, Laporte, Nizzolo... Il fallait être meilleur pour être devant... C'est une course de patience. À chaque fois, ça nous surprend mais c'est vraiment très long. On attend, on attend et on découvre si on est bien seulement quand il faut appuyer fort sur les pédales après cinq heures de course », a pour sa part reconnu Arnaud Démare, le sprinteur de la Groupama-FDJ, 26eme au final.

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