Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 16 septembre 2024 à 10h59
Belle et surtout encourageante, la troisième place de Julian Alaphilippe met en appétit avant les Mondiaux.
Le Grand Prix de Montréal allait être d'autant plus difficile avec la chaleur, tous les coureurs le savaient et particulièrement Julian Alaphilippe qui, à 32 ans et fort de quelques résultats savoureux, commence à accumuler une certaine expérience. "On avait Gil Gelders à l'avant, on devait rester concentrés dans le peloton et ça s'est bien passé. Dans le final, c'était aussi à moi de jouer avec Ilan van Wilder." Pour sa dernière grande course programmée avec Soudal - Quick Step en attendant un ultime Tour de Lombardie (sans doute) en octobre, après onze ans de bons et loyaux services et avant de rejoindre Tudor la saison prochaine, le champion du monde 2020 et 2021 a donné son maximum "mais ce n'était pas possible de suivre Tadej Pogacar".
"Je suis très content de mes sensations, c'est bon signe"
Le tempo des UAE était "très compliqué à suivre dans l'avant-dernière ascension", puis Julian Alaphilippe s'est reconcentré et se contente de sa troisième place, un premier podium pour lui à Montréal - il n'avait jamais fait de top 5 sur aucune des deux classiques québécoises. Désormais, cap sur les Mondiaux de Zurich, cette nouvelle performance de choix laissant espérer le meilleur dans deux semaines (le dimanche 29 septembre).
Le leader tricolore, qui a tenté sur la course en ligne de Paris 2024 avant de laisser la gloire à Valentin Madouas et Christophe Laporte (médaillés d'argent et de bronze derrière Remco Evenepoel), est "super motivé" : "J'espère que ce sera beau pour l'équipe de France, j'attends ma sélection officielle mais oui, c'est dans un coin de ma tête. Je suis motivé pour représenter les Bleus, très content de mes sensations du moment et c'est bon signe pour la fin de saison." Seule une apparition samedi est encore prévue pour Julian Alaphilippe, sur la Super 8 Classic, avant de basculer définitivement vers la Suisse. Car il n'y a bien sûr aucun doute : si Thomas Voeckler a toujours soutenu son champion dans les moments difficiles, ce ne sera certainement pas pour le laisser sur le carreau en plein regain de forme.