Van der Poel bluffé par le « si facile » Pogacar

Van der Poel bluffé par le « si facile » Pogacar ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 08 octobre 2025 à 14h50

Encore déconcertant de facilité, aux Mondiaux et aux championnats d'Europe, Tadej Pogacar a beaucoup impressionné Mathieu van der Poel, qui évoque la comparaison avec Eddy Merckx...

Insatiable. Après avoir décroché en une semaine un deuxième titre consécutif de champion du monde puis un premier sacre de champion d'Europe, Tadej Pogacar a prouvé qu'il n'était pas rassasié mardi, lors des Trois vallées varésines, pour son avant-dernière course de la saison. Une épreuve lombarde qu'il a de nouveau remportée, trois ans après un premier triomphe, en devançant Albert Philipsen et Julian Alaphilippe.

Le leader de l'UAE Team Emirates clôturera ce fabuleux exercice 2025 samedi lors d'un Tour de Lombardie qu'il espère remporter pour la cinquième fois, et conclure ainsi en beauté cette saison qui l'a aussi vu gagner son quatrième Tour de France et entrer un peu plus dans l'histoire. Le tout avec une incroyable impression de facilité, voire parfois d'invincibilité, qui est bien intégrée par ses rivaux.

Encore comparé à Merckx

Absent des Mondiaux et des championnats d'Europe, sur des parcours qui convenaient moins à ses qualités, Mathieu van der Poel a observé de loin la nouvelle moisson de « Pogi ». Et sa performance de Kigali l'a bluffé. « C'est vraiment impressionnant, et cela semble si facile », a reconnu le Néerlandais, interrogé par Het Laatste Nieuws.

Avant d'évoquer une comparaison avec une légende du cyclisme qui fait beaucoup parler : « Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, le nouveau Merckx n'est peut-être pas une bonne comparaison, car il s'appelle Pogacar, mais cela doit quand même nous rappeler un peu l'époque où Eddy Merckx courait. »

« Pogacar fait actuellement ce qu'il veut »

Mais Pogacar n'est pas imbattable, comme Van der Poel l'a prouvé cette saison, à trois reprises : à l'occasion de Milan-San Remo, puis sur le dernier Paris-Roubaix, où il avait encore dominé le Slovène, avant de le battre à nouveau lors de la deuxième étape de la Grande Boucle. « Mais c'était vraiment sur mon terrain, tempère-t-il. Et encore, cela a été très juste. Sur son terrain, je ne suis pas une menace pour lui. Sur son terrain, Pogacar fait actuellement ce qu'il veut. » Et cela semble parti pour durer, alors que Pogacar vient de fêter son 27e anniversaire...

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