Marie Mahé, Media365, publié le dimanche 02 février 2025 à 16h00
Ce samedi, l'Union cycliste internationale (UCI) a annoncé l'interdiction, à partir du 10 février prochain, de l'utilisation du monoxyde de carbone.
C'est désormais officiel. Ce samedi, comme prévu, l'Union cycliste internationale (UCI) a officiellement interdit l'utilisation du monoxyde de carbone. Cette interdiction entrera en vigueur à partir du lundi 10 février prochain et fait suite à une polémique, à ce sujet, qui secoue, depuis quelques temps, le petit monde du cyclisme. En effet, il s'agit d'une pratique vue comme du dopage. Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion des instances dirigeantes du cyclisme mondial, qui a eu lieu ce vendredi et ce samedi du côté d'Arras, en marge des championnats du monde de cyclo-cross, qui se déroulent actuellement à Liévin, dans le nord de la France. Le comité directeur de l'UCI "a approuvé l'interdiction de l'inhalation répétée de monoxyde de carbone (CO)", selon un communiqué publié par cette même instance : "L'interdiction entrera en vigueur le 10 février 2025."
Certaines équipes l'avaient utilisé pendant le Tour de France
De son côté, le Français David Lappartient, président de l'Union cycliste internationale (UCI), a salué cette décision, dans des propos rapportés par l'AFP : "Notre priorité est de protéger la santé et la sécurité de nos athlètes, et la décision d'aujourd'hui est un nouveau pas important dans cette direction." Cette utilisation du monoxyde de carbone a commencé à faire polémique suite à un article publié par le média spécialisé Escape Collective. Ce papier évoquait un recours à un recycleur de ce gaz inodore et incolore, à l'occasion de la dernière édition du Tour de France, par au moins trois équipes, dont UAE Emirates du Slovène Tadej Pogacar et Visma | Lease a Bike du Danois Jonas Vingegaard. Pendant la Grande Boucle, Vingegaard et Pogacar avaient reconnu, devant la presse, en faire l'utilisation, tout en essayant de dédramatiser. Le Danois avait même indiqué n'y voir "rien de suspicieux", insistant sur le fait que cette utilisation servait simplement à faire des tests dans le cadre d'entraînement en altitude.