Guillaume Marion, Media365, publié le mercredi 19 février 2025 à 12h30
Présent cette semaine sur l'UAE Tour, Paul Seixas est l'une des attractions de cette course. A seulement 18 ans, le Français, qui découvre un « autre monde », fait des débuts remarqués au plus haut niveau.
Sacré champion du monde du contre-la-montre juniors en 2024 à Zurich, Paul Seixas a fait le grand saut cette année. En effet, à seulement 18 ans, la pépite française a débuté sa carrière professionnelle et fait désormais partie de l'équipe Decathlon-AG2R La Mondiale sur le World Tour. Après s'être illustré courant février lors du Grand Prix La Marseillaise, où il s'est classé à une prometteuse 5eme place, le natif de Lyon est cette fois présent sur l'UAE Tour cette semaine et va pouvoir se mesurer à de sérieux concurrents, comme Tadej Pogacar. Auteur de premières étapes intéressantes, Seixas s'est exprimé sur son ressenti. « Le feeling est bon, c'est un autre monde par rapport à toutes les courses que j'ai faites à l'exception de La Marseillaise. Je suis assez content d'être ici et de profiter du moment », a dans un premier temps déclaré le Français, dans des propos recueillis par Cyclingnews.
Gall déjà fan de Seixas
« C'est un autre niveau ici, mais cela a prouvé que je pouvais être dans mon élément et ne pas être dernier au niveau de la course. Mais je ne sais pas où je suis, alors on verra. Je vais juste essayer de profiter du moment et oui, les médias sont quelque chose, mais il faut rester concentré sur la course et faire son travail. C'est tout. (...) Je pense que nous allons courir pour Felix (Gall), nous avons de grands espoirs avec lui. C'est un coureur très fort et je l'admire. J'espère qu'il obtiendra un excellent résultat et je suis là pour l'aider, donc je vais en profiter cette semaine », a également expliqué Seixas. De son côté, l'Autrichien a été dithyrambique à son sujet. « Il est super talentueux et déjà à un très bon niveau, a pour sa part reconnu Gall. Quand j'avais son âge, c'était un processus beaucoup plus difficile pour moi, donc c'est un peu difficile pour moi d'imaginer comment c'est, mais je pense qu'il s'en sort très bien. »