Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 16 février 2025 à 20h05
Alors qu'il lance sa saison 2025 ce lundi à l'occasion de l'UAE Tour, Tadej Pogacar s'est amusé à éluder les questions concernant les détails du programme pour les mois à venir.
Comme sur son vélo, Tadej Pogacar a tendance à s'amuser face à la presse. Quatre mois après avoir conclu une saison 2024 exceptionnelle par un succès sur le Tour de Lombardie, le leader de l'équipe UAE Team Emirates-XRG va reprendre la compétition ce lundi à l'occasion de la première étape de l'UAE Tour. Toutefois, le champion du monde en titre a fait parler de lui quand il a été vu arpentant les pavés de la Trouée d'Arenberg, haut-lieu de Paris-Roubaix, haut-lieu de Paris-Roubaix. Présent face à la presse ce dimanche, le natif de Komenda n'a pas totalement éludé les questions à ce sujet. « C'était vraiment amusant de participer à la reconnaissance et j'y ai pris du plaisir, a-t-il affirmé dans des propos recueillis par Cyclingnews sans vouloir confirmer une éventuelle participation à l'Enfer du Nord cette année. Mais concentrons-nous désormais sur l'UAE Tour, pas sur Paris-Roubaix. » S'il est acquis qu'il défendra son titre sur le prochain Tour de France, Tadej Pogacar a assuré qu'il ne peut « encore rien confirmer » concernant une présence au départ de la Vuelta, le 23 août prochain à Turin.
Pogacar espère vivre une année 2025 à l'image de 2024
Le Slovène s'est alors tourné très vite vers son ressenti au moment de reprendre la compétition. « Je pense que je commence chaque saison avec quelques doutes, savoir si la préparation a été bonne, si je serai assez en forme pour être au plus haut niveau, a-t-il confié. Croisons les doigts pour que cette année soit exactement comme la précédente. » Vainqueur de quasiment toutes les courses auxquelles il a participé en 2024 et notamment le championnat du monde, le Slovène entame donc l'exercice 2025 sur une course chère aux partenaires de son équipe, dont le parcours sera marqué par un contre-la-montre de douze kilomètres dès la deuxième étape. Toutefois, Tadej Pogacar doute qu'il aura une grande influence sur le résultat final. « Chaque année, les candidats au classement général se concentrent beaucoup sur le contre-la-montre et, ici, il n'est pas très long, c'est plutôt plat et pas technique, a résumé le Slovène. Je pense donc qu'il n'y aura pas de gros écarts. Les plus grandes différences seront faites dans les bordures et les ascensions. » Il faudra donc s'attendre à du mouvement dans les étendues désertiques ou sur les pentes de Jebel Hafeet, juge de paix de la dernière étape.