UAE Team Emirates : Pour Indurain, la référence est bien Pogacar

UAE Team Emirates : Pour Indurain, la référence est bien Pogacar©Panoramic, Media365

Mathieu WARNIER, Media365, publié le vendredi 24 décembre 2021 à 18h50

Vainqueur l'été dernier de son deuxième Tour de France consécutif, Tadej Pogacar peut être considéré comme la référence selon Miguel Indurain.

Tadej Pogacar est parti pour durer. Ce n'est pas le coureur slovène de l'équipe UAE Team Emirates qui le dit mais un quintuple vainqueur du Tour de France et le seul coureur à avoir réussi cette performance consécutivement. Récemment interrogé par le quotidien espagnol Mundo Deportivo, Miguel Indurain a donné un avis éclairé sur les performances de celui qui, après avoir surpris tout son monde sur le Tour de France 2020, a réussi le plus dur en 2021, c'est-à-dire confirmer. « Gagner un Grand Tour peut être considéré comme une surprise, a confié le natif de Villava-Atarrabia. Mais en remporter un deuxième fait de Tadej Pogacar la référence. » Mais ce qui impressionne le plus Miguel Indurain, c'est la capacité démontrée par le Slovène à gérer les circonstances de course. « Il sait comment se sortir d'un Grand Tour dans lequel il y a beaucoup de chutes et de moments difficiles », affirme-t-il. Au fil de cet entretien, Miguel Indurain a fait la liste des qualités de Tadej Pogacar.

Indurain : « Un coureur courageux »

L'ancien champion olympique et champion du monde du contre-la-montre a notamment mis en avant le courage démontré par le natif de Klanec. « Il est un coureur de qualité, au sang chaud, qui aime attaquer de loin et qui brille dans l'exercice du contre-la-montre, a ainsi déclaré celui qui a remporté le Tour de France à chaque fois entre 1991 et 1995 au sujet de Tadej Pogacar. Il commence l'année en gagnant et la termine de la même manière. C'est un coureur courageux qui sait être fort tout au long de l'année. Ses rivaux vont avoir du mal. » Toutefois, Miguel Indurain a également mis en avant la jeunesse du double vainqueur de la Grande Boucle, qui n'a que 23 ans. A ses yeux, une pression trop forte pourrait nuire à la jeune génération montante, notamment en Espagne. « Il y a un grand changement de génération, que l'on peut noter au niveau international. Nous mettons nos jeunes coureurs un peu sous pression car la retraite d'Alejandro Valverde arrive à grand pas et nous souhaitons les voir progresser. Ce sont des coureurs de grande qualité mais ils doivent continuer à progresser comme ils l'ont fait jusqu'à présent. »

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