UAE Emirates : Brunel revient sur son arrivée inattendue

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Guillaume MARION, Media365 : publié le mercredi 13 octobre 2021 à 14h50

Non conservé par Groupama-FDJ, Alexys Brunel va rebondir avec la formation UAE Emirates de Tadej Pogacar en 2022. Pour L'Equipe, le Français est revenu sur ce transfert surprise.

Alexys Brunel peut avoir le sourire. En effet, alors que l'équipe Groupama-FDJ ne voulait plus de lui, le Français a signé pour deux ans avec UAE Emirates, la formation de Tadej Pogacar. « J'ai su que je ne serai pas conservé à la veille de la Clasica San Sebastian. Mais de mon côté, je voulais déjà partir. (...) Je serai là pour aider les leaders, continuer à progresser en contre-la-montre. Et ils ne vont pas me limiter. Car au final, je ne sais pas encore de quoi je suis vraiment capable. J'ai tellement peu évolué depuis mes débuts pros. Je n'ai pas fait de grands Tours, ni de grandes courses... J'ai vraiment envie de marcher sur les classiques et saisir ma chance quand elle me sera offerte. Je sens que je progresse en montagne depuis que j'habite près de Perpignan, je fais des cols tous les jours, je pourrai aussi aider dans les grands Tours », a notamment confié l'intéressé, 3eme du championnat de France du contre-la-montre en juin dernier, à propos de ce transfert inattendu.


« Le dopage, je n'y toucherai jamais »

« Je me dis qu'en France, il y a quand même un truc qui cloche. Quand je vois tous les mecs de mon âge qui performent à l'étranger... Pourquoi ne marcherai-je pas non plus, moi aussi ? Peut-être suis-je passé trop tard chez les pros, je ne sais pas. Au final, une équipe n'a plus voulu de moi et c'est une "top team" qui me recrute ! Je trouve ça assez fou, a la suite expliqué Brunel, lors d'une interview à L'Equipe. (...) La mauvaise réputation d'UAE Emirates sur le dopage ? Je sais très bien que si je marche, des gens diront : "Comme par hasard, depuis qu'il est chez UAE !" Mais la suspicion, de toute manière, elle est dans toutes les équipes qui performent. Chez Groupama-FDJ, c'était déjà le cas. (...) Donc non, les soupçons, ça ne me fait pas peur. Le dopage, je n'y toucherai jamais. J'ai ma propre éthique, je préfère subir en course que de savoir que j'ai pris tel ou tel produit. »

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