Tour Poitou-Charentes : Démare encore battu

Tour Poitou-Charentes : Démare encore battu ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 21 août 2024 à 22h40

Il s'en est fallu d'un rien, mais le succès a fui Arnaud Démare sur la deuxième étape du Tour Poitou-Charentes.

La malédiction continue pour Arnaud Démare, toujours incapable de gagner cette année pour sa première saison chez Arkea - Bamp;B Hotels. Le sprinteur français, quadruple vainqueur d'étape sur le Giro en 2020 puis en 2022 (dont il a gagné le classement par points, les deux fois), a été battu mercredi par le Belge Milan Fretin à Niort, sur la deuxième étape du Tour Poitou-Charentes. Il avait pourtant gagné les sept dernières arrivées au sprint sur cette course, quatre en 2018 et trois en 2020...

"Dur à vivre mentalement, mais il ne faut pas baisser les bras"

De quoi symboliser malheureusement les difficultés pour l'ancien coureur Groupama - FDJ, qui se dit "vraiment déçu" : "Il lance une demi-seconde avant moi et jamais je ne le remonte. Je suis battu par plus fort. On est remontés au dernier moment, mais au bon moment, soit à 1,7 km de l'arrivée. Après, on a su patienter et on pensait qu'il y avait 400 mètres après le dernier virage comme écrit sur le roadbook, mais il y avait moins malheureusement, et j'ai été un petit peu surpris au moment de faire mon effort."

Démare ne veut pas non plus s'en servir comme excuse et rappelle sa vraie déception de ne pas avoir pu revenir une fois qu'il avait lancé son sprint : "Je n'ai pas fait souvent de vrais sprints cette saison, j'avais une réelle opportunité et je suis déçu." Même désillusion chez son directeur sportif Yvon Delanois, même si le dirigeant est tout de même "content de voir que les garçons ont bien réagi" : "On a assumé nos responsabilités et on va se battre, il y aura encore d'autres occasions." Mais pas forcément pour Démare, qui ne se consolera peut-être pas de sitôt. Avant le départ de ce Tour Poitou-Charentes, mardi, il se montrait malheureusement prophétique (pour DirectVelo) : "C'est dur à vivre mentalement, mais il faut continuer à avancer. Le but, c'est de ne pas baisser les bras."

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