Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 10 juin 2023 à 15h26
La première étape du Tour des Pyrénées féminin a vu les coureuses partager la route avec des véhicules. Il n'y a heureusement pas eu d'accident.
Co-présidente du Tour des Pyrénées féminin, Elisabeth Chevanne Brunel avait dévoilé, pour France Bleu, son ambition avant le départ de cette deuxième édition : "Avoir le plus de visibilité possible." Et si son vœu a été exaucé dès vendredi et la première des trois étapes, entre Argelés-Gazost et Lourdes, celle qui est également co-présidente de l'association française des coureurs cyclistes rêvait sans doute d'une autre exposition. Car si cette étape inaugurale a beaucoup fait parler, et même été l'objet d'un buzz international sur les réseaux sociaux, ce n'est pas vraiment pour une bonne raison...
"La sécurité d'abord"
Les coureuses ont en effet partagé la route avec des véhicules et notamment des voitures, mais pas celles de l'organisation ! La circulation n'avait visiblement pas été interdite le long du parcours, ce qui a donné lieu à des scènes particulièrement dangereuses, avec des participantes obligées de contourner des véhicules en mouvement. Heureusement, il n'y pas eu de drame. Et dire que Gilbert Duclos-Lassalle, président du club support à l'organisation de cette deuxième édition du Tour des Pyrénées féminin, avait assuré que la réussite de l'épreuve tenait "au sérieux de l'organisation et notamment la sécurité en premier lieu", insistant en particulier sur un point : "La sécurité d'abord"...
Cela n'a donc pas empêché l'étape de 125 km d'aller son terme, avec la victoire au sprint de la Sud-Africaine Ashleigh Moolman-Pasio (AG Insurance-Soudal Quick Step), devant la Britannique Anna Henderson (Jumbo-Visma) et la Néerlandaise Loes Adegeest (FDJ-Suez). La deuxième étape (94 km) a lieu samedi entre Pierrefitte-Nestalas et Hautacam, et la troisième et dernière dimanche entre Nay et Bosdarros (128 km).