Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 19 février 2023 à 11h50
David Gaudu ou Romain Bardet devraient faire partie des grands animateurs dimanche, à l'occasion de la troisième et dernière étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var. Un succès au général lancerait parfaitement leur saison.
Le Tour des Alpes-Maritimes et du Var est la première épreuve d'envergure cette année pour plusieurs coureurs français, et non des moindres : samedi, lors de la deuxième (et avant-dernière) étape, Thibaut Pinot (Groupama - FDJ) a notamment tenté d'attaquer. Kévin Vauquelin (Arkea Samsic), vainqueur vendredi, mène toujours le général, mais ils sont quatre Tricolores parmi le top 10 : Aurélien Paret-Peintre (AG2R Citroën) quatrième à 23 secondes, Anthony Turgis (TotalEnergies) sixième à 39 secondes, et surtout un certain Romain Bardet neuvième (également à 39 secondes). Derrière, Thibaut Pinot, David Gaudu onzième (Groupama - FDJ) ou Alexis Vuillermoz (TotalEnergies) pointent aussi à 39 secondes.
Gaudu a "hâte de voir"
Alors que la dernière journée de dimanche s'annonce comme la plus ardue, le leader de l'équipe DSM s'avance comme l'un des favoris naturels à la victoire finale. A 32 ans, l'ancien coureur AG2R - il a quitté l'équipe française en 2020 et démarre sa troisième année chez DSM - tient une occasion en or d'étoffer un palmarès vierge de quasiment tout succès sur le général d'une course à étapes. Avant le Tour des Alpes la saison dernière, il lui fallait ainsi remonter au Tour de l'Ain en 2013 pour trouver trace d'une victoire majeure de ce type. Dimanche, "on s'attend avec impatience à un feu d'artifice" selon lui entre Villefranche-sur-Mer et Vence, où sera donc jugé le dénouement après un col de première catégorie, un autre de deuxième catégorie et enfin un de troisième catégorie juste avant l'arrivée.
D'après Gaudu, "la première partie de course est la plus dure". Plus jeune (26 ans), le quatrième du Tour de France est également à la recherche de sa première victoire d'envergure sur une course à étapes : "Il va falloir durcir dès le départ et essayer d'isoler le plus possible les EF et les Arkea. Ça a bien roulé, donc les jambes sont dures pour tout le monde. J'ai hâte de voir comment ça va se passer sur des vrais cols." Ensuite, il sera temps pour les cadors nationaux (et beaucoup d'autres) de basculer vers Paris-Nice, leur premier très grand rendez-vous de l'année qui débute dans deux semaines.