Tour de San Juan : Le coup de gueule d'Evenepoel, choqué

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 23 janvier 2023 à 16h02

L'arrivée de la première étape du Tour de San Juan ne s'est pas déroulée dans les meilleures conditions sportives, loin s'en faut. Mais à écouter Remco Evenepoel, on a surtout frôlé le drame avec les spectateurs sur la route.

Remco Evenepoel a choisi le Tour de San Juan pour effectuer sa rentrée. Il est possible que le petit prodige belge regrette un peu son choix, au vu du parcours particulièrement épique en Argentine dès la première étape, conclue dimanche par la victoire au sprint de Sam Bennett. Alors qu'une chute massive avait déjà eu lieu à dix kilomètres de l'arrivée, une erreur d'indication à la flamme rouge a poussé de nombreux coureurs à emprunter le mauvais chemin. "On peut pas avoir une partie aussi ouverte alors que la flamme rouge approche, on ne sait pas où aller et les gens traversent encore. C'était choquant. J'ai failli rentrer dans une dame !" Le champion du monde et vainqueur de la Vuelta s'était mué en équipier de luxe pour Fabio Jakobsen, mais celui-ci a été stoppé dans son effort à cause de ces événements.



"C'était plutôt mouvementé, peut-être même inacceptable... Je suis allé voir le jury, je voulais savoir si tout le monde serait reclassé dans le même temps, car c'était étrange." Ce fut le cas, finalement, pour les 84 premiers, dont Evenepoel et son partenaire néerlandais de Soudal Quick-Step, piégés du mauvais côté d'un long terre-plein central au moment de cette flamme rouge pour le moins dangereuse. S'il assure ne pas avoir paniqué, le coureur de 22 ans rappelle qu'une approche de sprint est presque aussi exigeante pour les coéquipiers que pour le sprinteur lui-même : "Normalement, ça doit se faire sans réfléchir, simplement en se vidant l'esprit et en accélérant." Michael Morkov, qui était censé lui aussi faire partie des poissons-pilotes, a sauvé les meubles pour l'équipe belge en prenant la deuxième place.

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