TotalEnergies : Bernaudeau rêve d'Alaphilippe

TotalEnergies : Bernaudeau rêve d'Alaphilippe©Panoramic, Media365

Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 11 juillet 2023 à 11h58

Tandis que Julian Alaphilippe pourrait très vite manifester l'envie de revenir en France, Ouest France nous apprend ce mardi que Jean-René Bernaudeau rêve de compter le double champion du monde dans ses rangs. Le directeur sportif de l'équipe TotalEnergies aurait même déjà contacté le Bourbonnais dans ce sens.

Sous contrat jusqu'en 2024, Julian Alaphilippe (31 ans) devrait aller au bout du bail qui le lie à l'équipe Soudal Quick-Step. Et ce en dépit des critiques récurrentes de son directeur sportif Patrick Lefevere, qui n'a cessé de mettre la pression sur son puncheur ces derniers mois. L'entourage du coureur l'a confirmé cette semaine à nos confrères du journal Ouest France. En revanche, une fois son engagement arrivé à terme, il y a fort à penser que le coureur français qui n'a connu au même titre que son compatriote et coéquipier Rémi Cavagna que la formation belge depuis son arrivée dans le peloton professionnel choisira (à moins que son employeur ne le fasse pour lui) de découvrir une autre équipe. Peut-être même qu'il décidera de relever pour la première fois le challenge d'une équipe française et de revenir sur ses terres, lui qui avait fait ses classes au sein de l'équipe de l'armée de terre notamment. Si c'est le cas, Alaphilippe peut déjà être certain qu'il ne trouvera pas porte fermée s'il souhaite mettre le cap sur la Vendée et l'équipe TotalEnergies.

Bernaudeau : "Il est hors de question que j'achète sa dernière année, donc ça s'est vite arrêté"

Jean-René Bernaudeau rêve en effet de compter un jour le Bourbonnais, deux fois champion du monde et trois fois vainqueur de la Flèche Wallonne, au sein de son effectif. L'emblématique dirigeant a d'ailleurs encore appelé l'intéressé récemment pour se renseigner. Il ne s'en est pas caché ce mardi dans Ouest France. "Je l'ai appelé et j'ai eu son agent", explique Bernaudeau, qui a vite compris que s'il devait avoir un jour la chance d'attirer le leader du "Wolfpack" et son salaire dépassant les deux millions d'euros par an, ce ne serait pas pour tout de suite. "Julian m'a dit qu'il était sous contrat. Il est hors de question que j'achète sa dernière année, donc ça s'est vite arrêté", avoue le Vendéen, qui se voyait bien remplacer Peter Sagan, qui dispute cette année sa dernière saison sur route, par le 5eme du Tour 2019. Si c'est le cas, il devra patienter.

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