Paris-Roubaix : Après le report de l'édition 2021, Madiot est inquiet pour les " petits organisateurs "

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Marie Mahé, Media365 : publié le jeudi 01 avril 2021 à 23h00

Après l'annonce officielle du report de Paris-Roubaix, les réactions n'ont pas tardé à arriver. Marc Madiot, manager de la Groupama-FDJ, a fait part de son inquiétude bien précise.

La rumeur s'était répandue dans les médias lors de ces dernières semaines. C'est désormais officiel. L'édition 2021 de Paris-Roubaix, prévue le dimanche 11 avril prochain, a été reportée en raison de la pandémie de coronavirus. Sa nouvelle date a été fixée pour le dimanche 3 octobre prochain. Depuis cette annonce, les réactions se sont donc multipliées. Et parmi celles-ci, on retrouve ainsi notamment celle de Marc Madiot.

Madiot : « On n'y peut rien »

Le manager de la formation cycliste française Groupama-FDJ, qui s'est imposé à deux reprises dans cette course mythique, en 1985 puis en 1991, s'est confié au micro du site internet Cyclism'Actu : « On n'y peut rien. Je reste sur ce qu'on a déjà dit à maintes et maintes reprises, une course de vélo avec le Covid, on sait faire. J'entends et je comprends qu'on puisse dire que Paris-Roubaix représente trop de risques, mais j'espère juste qu'on ne va pas négliger les petits organisateurs qui ont leurs courses aux nouvelles dates de Paris-Roubaix. Ma passion pour Paris-Roubaix est inéluctable et infinie, mais il faut aussi penser aux petits organisateurs qui sont sur ces dates-là. Ma préoccupation est d'abord pour eux avant de penser à Paris-Roubaix. »

Madiot : « Paris-Roubaix vivra toujours »

Madiot a également été notamment interrogé sur le fait que le Tour des Flandres aura bien lieu ce dimanche, mais donc pas Paris-Roubaix une semaine plus tard. Le dirigeant en a donc profité pour insister concernant son inquiétude pour les « petits organisateurs » : « Mon vrai souci aujourd'hui, ce n'est pas le report de Paris-Roubaix, c'est qu'il faut qu'on pense aux petits organisateurs qui étaient initialement aux dates où on recase Paris-Roubaix. Il y a le Tour de Vendée par exemple, entre autres. C'est à ces gens-là que je pense. Paris-Roubaix vivra toujours, mais il ne faut pas oublier les petits. C'est ma première pensée aujourd'hui. »

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