Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 09 mars 2023 à 19h03
Surpris sur le seul sprint intermédiaire du jour par David Gaudu, revenu ainsi à six secondes du Slovène au classement général, ce jeudi lors de la 5eme étape du Paris-Nice, Tadej Pogacar a reconnu après-coup avoir commis une erreur.
Pour la première fois depuis le départ, le week-end dernier, les coureurs de Paris-Nice ont connu une journée calme, ce jeudi lors de la 5eme étape. Le leader Tadej Pogacar, confortablement installé au cœur du peloton tandis que le jeune Néerlandais Olav Kooij réglait Mads Persen lors du sprint final, aurait donc dû lui aussi profiter de cette journée pour recharger tranquillement ses batteries au lendemain de sa victoire au sommet de la Côte de la Loge des Gardes. Physiquement, le Slovène n'a pas eu à beaucoup puiser dans ses ressources, il est vrai. En revanche, il n'a pas passé la ligne d'arrivée de Saint-Paul-Trois-Châteaux la conscience tranquille. La faute à ce seul sprint intermédiaire figurant au tracé de cette 5eme étape et ayant vu David Gaudu, deuxième du classement général à 10 secondes de Pogacar au départ jeudi matin, devancer le double vainqueur du Tour de France. Ce qui a permis au nouveau leader de l'équipe Groupama-FDJ, battu la veille par "Pogi" pour la gagne dans la 4eme étape lors de la première arrivée au sommet de cette édition, de reprendre quatre secondes au classement à l'actuel maillot jaune, pour revenir ainsi à six secondes.
Et pourtant, Pogacar avait son plan en tête
Un scénario qui reste en travers de la gorge de Pogacar, qui s'en voulait jeudi après l'arrivée d'avoir commis une erreur en se laissant surprendre par le petit grimpeur français lors de ce sprint intermédiaire sachant qu'il était conscient que le vainqueur de ce sprint empocherait six secondes de bonification. "Il y avait une certaine tension vers le sprint intermédiaire, on a vu que beaucoup de coureurs voulaient y aller. C'étaient des secondes importantes, mais j'ai fait une erreur et malheureusement, je n'ai pu obtenir que deux secondes aujourd'hui", a reconnu le grand rival de Jonas Vingegaard, qui avait pourtant prévu un plan, sans toutefois le mettre en application sur le moment. "Je voulais le (il fait référence à Arnaud Démare) passer à droite mais il n'y avait pas de place." "Il faisait enfin beau et il n'y avait pas de stress. C'était une belle journée aujourd'hui", relativisait néanmoins le leader slovène de l'équipe UAE Emirates.