Mondiaux : Voeckler "dégoûté" pour Alaphilippe

Mondiaux : Voeckler "dégoûté" pour Alaphilippe ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 30 septembre 2024 à 09h17

Contraint à l'abandon lors de la course en ligne des Mondiaux de Zurich, Julian Alaphilippe avait "les jambes de feu", a ensuite regretté le sélectionneur tricolore Thomas Voeckler.

Pas de triplé pour Julian Alaphilippe. Double champion du monde (2020 et 2021), le Berrichon, touché à l'épaule après une chute, a été contraint à l'abandon dimanche à Zurich, à 220 kilomètres de l'arrivée de la course en ligne des Mondiaux. Une course remportée de main de maître par Tadej Pogacar, sacré pour la première fois après s'être échappé en solitaire à 100 kilomètres de l'arrivée. Pavel Sivakov, son coéquipier chez l'UAE Team Emirates, a bien tenté de suivre la Slovène, mais il n'a pas réussi à tenir la distance, pour terminer au 35e rang. Et c'est Romain Bardet, pour son dernier championnat du monde, qui est le premier Français au classement final, avec une belle 10e place. "Il a été admirable, chapeau. Quand on sait qu'il arrête sa carrière l'an prochain après le Critérium du Dauphiné, qu'il termine premier Français même si on s'en fiche complètement... Au vu du niveau qu'il est capable d'avoir, d'arriver à porter haut les couleurs de l'équipe de France, c'est un régal", a ensuite déclaré le sélectionneur tricolore Thomas Voeckler à propos de l'Auvergnat.

"J'étais dégoûté"

Voeckler est aussi revenu sur l'abandon d'Alaphilippe, un vrai coup dur pour les Bleus. "Quand j'ai aidé les médecins à le mettre sur le brancard, il m'a dit : « J'avais les jambes de feu », j'étais dégoûté, a-t-il poursuivi pour DirectVélo. Il était réservé pour les deux derniers tours, en ayant du monde devant pour neutraliser les offensives des meilleurs. Mais c'était plus sur des coups de punch, que sur des efforts longs. Quand on regarde la course, ça revient à ce que je disais pendant la conférence de presse, il faut savoir s'adapter. On se serait adapté si Julian avait été là car ça s'est déclenché tôt, à 100 bornes de l'arrivée, avec un mec seul." Pogacar, un « mec seul » donc, qui a ensuite reconnu avoir effectué "une attaque stupide". Mais elle a payé...

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