Thibaut Simon, Media365, publié le dimanche 28 septembre 2025 à 22h44
Remco Evenepoel a pris la seconde place de la course en ligne des Mondiaux à Kigali ce dimanche. Le Belge a pourtant vécu une journée compliquée, lui qui visait le doublé.
Les larmes étaient présentes à la fin de l'effort ce dimanche au Rwanda. Joyeuses pour le Slovène Tadej Pogacar, qui s'est imposé en solitaire suite à une attaque spectaculaire à 104 kilomètres de l'arrivée et une course terminée en solitaire. En revanche, les larmes de tristesse étaient plus dur à contenir pour Remco Evenepoel. Médaillé d'argent à plus d'une minute de son adversaire du jour, le Belge a vécu une course particulière, pas aidé par les problèmes mécaniques et très agacé dans la chaleur de Kigali. Arrivé en conquérant, déterminé à détrôner le Slovène pour s'emparer d'une deuxième médaille d'or après celle sur le chrono quelques jours plus tôt, Evenepoel a finalement cédé. « J'étais là pour le doublé. Je me sentais bien. Le destin m'a donné un résultat différent. Au premier changement de vélo, ma selle est vraiment tombée. Elle s'est dévissée. Pendant la première ascension du mont Kigali, j'ai donc senti une crampe à l'arrière de la cuisse », expliquait le Belge au micro d'Eurosport.
Agacé, mais pas abattu
La tension était présente tout au long de cette longue journée, où seulement 30 coureurs ont terminé les 267,5 km. Pour Remco Evenepoel, il a fallu s'armer de patience, jusqu'à comprendre que le titre n'était plus envisageable. « Une fois que Tadej (Pogacar) est parti, j'ai pu suivre 30 secondes mais après, j'ai vraiment senti une crampe. J'ai dû me battre jusqu'au sommet », concédait le Belge. En effet, les problèmes mécaniques ont rythmé, à son grand désespoir, la suite de la course. Encore gêné par sa selle, il a dû s'arrêter une nouvelle fois pour atteindre la voiture de la formation belge. Très agacé, tapant dans la vide avec son pied, Evenepoel est ensuite reparti, lançant même une attaque vers la fin, mais sans pouvoir rattraper la flèche slovène. Déçu, agacé et sans réponse par moment, le Belge ne baisse pas les bras. « J'avais le sentiment que je pouvais suivre Tadej, mais il y a eu des faits de course et des ennuis mécaniques. Il reste le Championnat d'Europe. Je suis très en forme. »