Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 16 octobre 2024 à 17h52
La saison se termine et c'est l'heure du bilan pour tous les coureurs, mais aussi et surtout des perspectives pour certains.
Lenny Martinez ne sait pas encore s'il prendra part au Tour de France 2025 pour sa première saison chez Bahrain Victorious, ce qui serait son deuxième Tour consécutif puisqu'il a disputé sa première édition cette année sous les couleurs de Groupama - FDJ. "Si j'ai le niveau pour le faire et que je sens que je peux bien performer, oui, mais si ce n'est pas le cas, je préférerai aller sur les autres grands Tours", tempère le fils de Miguel, champion olympique de VTT en 2000, dans cette interview accordée à nos confrères de Cyclismactu.net : "Les programmes ne sont jamais définis à 100%, donc il faudra voir mon niveau." Si sa fin d'année a été plus compliquée, son début avait été si bon qu'il reste parmi les deuxièmes coureurs français le plus victorieux de la saison avec cinq succès (deux en février, deux en avril et un en mai) - derrière les sept victoires de Benoît Cosnefroy (Decathlon AG2R).
"Ça peut paraître arrogant, mais c'est le plus grand objectif de ma carrière"
Recruté pour être leader à seulement 21 ans, le grand espoir tricolore calme là aussi le jeu : "Je sais qu'il y a des coureurs comme Santiago Buitrago et Antonio Tiberi qui sont très bons et très jeunes comme moi. On sera plusieurs leaders dans l'équipe, et ce n'est pas plus mal car on voit que toutes les équipes ont désormais plusieurs leaders. Pour ce qui est de mon programme pour 2025, je n'en ai aucune idée, je n'ai pas encore eu de réunion pour parler de ça."
S'il a choisi de partir vers une écurie étrangère, c'est pour accélérer encore son développement qu'il espère s'achever un jour par un maillot jaune sur les Champs-Elysées, son "rêve" : "Je sais que ça peut paraître comme arrogant ou quelque chose comme ça, mais je pense que tous les coureurs rêvent de gagner le Tour. Je ne dis pas que je pourrais le faire, mais que c'est le plus grand objectif de ma carrière. De là à le faire, j'en suis encore loin, mais ça reste toujours dans un coin de la tête."