Ineos Grenadiers : Sivakov revient sur sa naturalisation

Ineos Grenadiers : Sivakov revient sur sa naturalisation©panoramic, Media365
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Marie Mahé, Media365 : publié le dimanche 15 mai 2022 à 14h40

Devenu français il y a quelques semaines, Pavel Sivakov (Ineos Grenadiers) est revenu sur cette toute récente naturalisation, auprès de L'Equipe.



Une naturalisation qui n'en finit décidément plus de faire parler. D'ailleurs, pas plus tard que ce samedi, dans les colonnes du quotidien sportif français L'Equipe, Pavel Sivakov a décidé de l'évoquer à nouveau. Alors que ses parents sont russes, le cycliste n'a jamais vécu en Russie et n'a pas forcément d'attache particulière avec ce pays. Le coureur est ensuite arrivé en France à l'âge d'un an seulement. L'officialisation de cette naturalisation ne date que depuis quelques semaines seulement, mais Sivakov est forcément toujours autant ravi mais également bien évidemment soulagé : "Aujourd'hui, je suis trop content, je ne regrette vraiment pas ce choix. J'avais un peu peur d'être perçu comme un traître par quelques Russes : j'ai bien eu quelques réactions négatives sur les réseaux sociaux, mais c'était vraiment mineur : 95 % des gens ont été compréhensifs et m'ont soutenu. Changer de nationalité ne m'a pas changé en tant que coureur, mais je sens que ça a transformé quelque chose en moi en tant qu'homme. J'aurais du mal à décrire cette sensation mais oui, je me sens différent."

Bientôt aux championnats de France ?

Actuellement, le grimpeur dispute l'édition 2022 du Tour d'Italie. Le pensionnaire de la formation Ineos Grenadiers est l'un des plus fidèles lieutenants de l'Equatorien Richard Carapaz. Après ce grand rendez-vous, Pavel Sivakov, lauréat de l'édition 2019 du Tour des Alpes, pourrait ensuite participer à ses tous premiers championnats de France. Une édition 2022 qui aura lieu d'ici quelques semaines seulement, du côté de Cholet, dans le département du Maine-et-Loire. Il s'agit donc d'une rendez-vous que le principal intéressé compte ainsi ne pas louper, même si sa future présence à cet événement n'a pas encore été confirmée : "J'en ai vraiment envie. Dans les catégories jeunes, je voyais toujours mes potes partir faire les championnats de France de l'Avenir et je ne pouvais jamais les suivre. Si ça rentre dans mon calendrier de courses, j'y serai. Symboliquement, ça entérinerait le fait que je suis un coureur français."

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