Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 13 septembre 2024 à 10h16
Médaillé d'argent aux Jeux Olympiques de Paris, Valentin Madouas, qui va disputer les Grands Prix de Québec et de Montréal, admet que son statut "a changé" depuis cette deuxième place dans la capitale.
L'été se finit bien pour la Groupama-FDJ, avec la victoire de Stefan Küng lors de la 21e et dernière d'un Tour d'Espagne dont David Gaudu a pris la 6e place du classement général. Quelques semaines plus tôt, au début du mois d'août, c'est leur coéquipier Valentin Madouas qui s'était mis en valeur en décrochant la médaille d'argent de la course en ligne des Jeux Olympiques de Paris, terminant derrière le Belge Remco Evenepoel et devant son compatriote Christophe Laporte. Et alors qu'il s'apprête à participer aux Grands Prix de Québec et de Montréal, aux côtés de Tadej Pogacar, lauréat de l'épreuve montréalaise en 2022, ou encore de Julian Alaphilippe, le Breton de 28 ans sent bien qu'il est désormais considéré différemment.
"Profiter au maximum"
"Je vois ici, au Canada, que mon statut a changé, je suis davantage reconnu par les non-connaisseurs de vélo depuis les Jeux Olympiques de Paris", a reconnu le Brestois, rapporte Cyclisme-Actu. Le 10e du Tour de France 2022, désireux "profiter au maximum" de sa "bonne forme", avoue par ailleurs être ravi d'être au Canada, où "les courses sont très bien organisées". "C'est l'une des plus grandes courses, et l'on est toujours très bien accueillis, poursuit-il pour Radio Canada. C'est un moment où l'on peut vraiment profiter de notre forme pour pouvoir se préparer pour les championnats du monde qui arrivent. Et pour moi, ce sont des courses qui sont hyper intéressantes et très bien conçues." Une manière, donc, de préparer aussi la course en ligne championnats du monde, programmée le 29 septembre à Zurich. Madouas devrait en être, et donc sélectionné une nouvelle fois par Thomas Voeckler, très élogieux après sa médaille d'argent aux JO. "Valentin a résisté de manière admirable. Il a fait du Valentin, je ne découvre pas aujourd'hui que plus c'est long, plus c'est dur, plus il est solide", avait souligné le sélectionneur tricolore.