Grégoire : «Je vais m'en souvenir de celle-là»

Grégoire : «Je vais m'en souvenir de celle-là» ©Icon Sport, Media365
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Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 05 avril 2024 à 19h05

Même s'il a dû patienter quelques minutes avant de savoir s'il avait bien passé la ligne en vainqueur ou pas, Romain Grégoire ne cachait pas sa joie après son succès vendredi sur la 5eme étape du Tour du Pays basque, son premier en World Tour.

Des victoires, Romain Grégoire (21 ans) en comptait déjà de nombreuses depuis son arrivée dans le peloton professionnel, l'année dernière. Pour sa première saison, le prometteur coureur bisontin de l'équipe Groupama-FDJ avait ainsi eu le plaisir de lever les bras à cinq reprises, mais jamais encore ailleurs qu'en France ni en World Tour. Le héros du jour a cumulé les deux vendredi en remportant la 5eme étape du Tour du Pays basque, une étape qu'il avait cochée sur son agenda, certain que le tracé était parfaitement taillé pour ses qualités de puncheur. Sa joie était néanmoins immense après son succès de vendredi. "Je suis vraiment soulagé, ça fait beaucoup de bien. Je me suis vraiment accroché pour aller la chercher celle-là, ça a été une étape assez folle. Toute la journée, ça a été très rapide et ça fait vraiment du bien de gagner", savourait Grégoire au micro d'Eurosport, alors que quelques minutes plus tôt encore, il était encore en train de se poser des questions.

Grégoire : "Quentin (Pacher) m'a vraiment placé en position parfaite"

"Il y avait un coureur qui avait creusé un petit écart (NDLR : Il s'agit de l'Allemand Maximilian Schachmann), donc j'ai dû vraiment m'arracher jusqu'à la ligne. Pendant deux à trois minutes après l'arrivée, je ne savais pas si j'avais gagné. C'est assez stressant, mais c'est cool (rires)" Le vainqueur de la dernière édition des Quatre jours de Dunkerque n'est d'ailleurs pas prêt d'oublier ce 5 avril 2024. "C'est ma première victoire World Tour, donc forcément, ça compte. Je vais m'en souvenir de celle-là (rires)." Le jeune coureur français qui avait terminé dans le Top 50 du dernier Tour d'Espagne (43eme) alors qu'il découvrait la Vuelta n'oubliera pas non plus l'importance de Quentin Pacher dans ce premier succès. "J'ai été vraiment idéalement mené par Quentin. Il m'a vraiment placé en position parfaite aux 500 mètres, en cinquième ou sixième position. Il a lancé tout de suite."

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