La 2eme étape de l'Etoile de Bessèges neutralisée après une grosse chute collective

La 2eme étape de l'Etoile de Bessèges neutralisée après une grosse chute collective©Panoramic, Media365

Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 02 février 2023 à 18h05

La 2eme étape de l'Etoile de Bessèges, programmée ce jeudi, a été neutralisé après qu'une violente chute collective à un peu plus de vingt kilomètres de l'arrivée a envoyé de nombreux coureurs au sol. L'un d'entre eux a même été à deux doigts de terminer dans le fossé.



La 1ere étape de l'Etoile de Bessèges, mercredi sur les routes du Gard, avait vu le Belge Arnaud De Lie, parachuté du même coup premier leader de cette édition, devancer Mads Pedersen et Benoît Cosnefroy dans un sprint en côte. Pas de vainqueur en revanche ce jeudi lors de la 2eme étape. Si l'étape a bien eu lieu, comme c'était prévu, elle n'est en revanche pas allée à son terme. A une vingtaine de kilomètres de l'arrivée, une violente et impressionnante chute collective intervenue dans un rétrécissement a en effet envoyé de nombreux coureurs du peloton au sol et obligé les organisateurs à neutraliser cette 2eme étape pour des raisons de sécurité. Valentin Ferron, coureur de l'équipe TotalEnergies est même passé à deux doigts de terminer dans le... ravin. Heureusement, Ferron a réussi à éviter le pire en parvenant à s'accrocher au parapet et à remonter sur la route. Après-coup, tout le monde s'accordait donc à dire que l'organisation, en décidant de neutraliser la course - les coureurs ont terminé l'étape mais il n'y a pas eu de vainqueur et le classement général reste inchangé par rapport à ce qu'il était jeudi matin au départ de cette 2eme étape - avait pris la décision qui s'imposait.

Vuillermoz : "Ça fait froid dans le dos"

Au micro de La Chaîne L'Equipe, Thierry Bricaud, le directeur sportif de l'équipe Groupama-FDJ, allait notamment dans le sens des organisateurs. "La sécurité avant tout. Il n'y avait plus d'ambulance disponible pour le final. Je pense que c'est une décision intelligente." Un sentiment partagé également par son homologue d'Arkéa-Samsic Sébastien Hinault ("La sécurité des coureurs prime et les organisateurs ont pris la bonne décision) comme par Alexis Vuillermoz, coéquipier de Ferron et tout aussi effrayé à chaud que son partenaire. "Ces images font froid dans le dos", avouait sur les réseaux sociaux le coureur franc-comtois, néanmoins soulagé qu'il n'y ait pas eu de trop de casse. "Heureusement, plus de peur que de mal pour la Team et pour Valentin."

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