Championnats de France : La forte symbolique du maillot tricolore

Championnats de France : La forte symbolique du maillot tricolore©Panoramic, Media365
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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 26 juin 2022 à 08h55

Remporter les Championnats de France signifie endosser le maillot bleu-blanc-rouge pendant un an. Un maillot symbolique à la signification forte.



Dans une semaine, c'est le Tour de France ! Avant, il y aura les Championnats de France, dimanche. Lors de la course en ligne qui s'élancera de Cholet, on surveillera notamment le comportement d'Arnaud Démare qui tentera d'entrer dans l'histoire en égalant le record de 4 succès détenu par Jean Stablinski (1960, 1962, 1963, 1964). En attendant de savoir si Démare ajoutera une ligne à son palmarès national, une chose est sûre, le coureur qui portera le magnifique maillot bleu-blanc-rouge lors de la prochaine Grande Boucle (et durant un an) sera connu dimanche soir.

Jalabert : « Ça faisait rêver, comme ça fait encore rêver tous les coureurs qui sont au départ chaque année »

Ah, la fameuse tunique tricolore représentant le champion de France... Avec elle, impossible de passer inaperçu et de ne pas se sentir gratifié. Demandez à Thomas Voeckler, Nacer Bouhanni, Christophe Moreau, Didier Rous, Jacky Durand ou Laurent Jalabert, tous lauréats par le passé. « C'était une course qui m'a toujours fascinée. Pour la symbolique. Il faut bien voir qu'on remporte une course, oui, mais on remporte aussi un maillot tricolore, que l'on va ensuite porter pendant une année complète. On va l'étrenner un peu partout, en France et à travers le monde. Ça faisait rêver, comme ça fait encore rêver tous les coureurs qui sont au départ chaque année », observe dans Ouest-France Jalabert, vainqueur en 1998, une « grande » année pour le sport français.


« C'est une reconnaissance, une responsabilité aussi »

Être champion de France, cela reste dans une carrière. N'est-ce pas « Jaja » ? « C'est quelque chose qui compte. J'ai été numéro 1 mondial, c'était bien, mais l'être sans avoir été champion de France, je pense qu'il m'aurait quand même manqué un truc au bout. Mais je l'ai, donc j'en suis fier », reconnait le Mazamétain. « On est reconnu dans le peloton et surtout par les spectateurs. C'est une reconnaissance, une responsabilité aussi. D'une certaine manière, on a des couleurs qui sont très facilement identifiables, et il faut les honorer tout le temps », concède l'ancien coureur qui avait vécu un Tour de France particulièrement délicat avec le maillot bleu-blanc-rouge sur les épaules. 1998, c'était en effet l'affaire Festina... Soupçonnée de dopage, l'équipe de Richard Virenque avait été exclue en début de Tour puis, après une grève des coureurs, toutes les équipes espagnoles s'étaient retirées après 17 étapes, dont celle de Jalabert, la Once.

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