Astana Qazaqstan : Cavendish ne veut que gagner

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Mathieu Warnier, Media365, publié le mercredi 08 février 2023 à 11h30

Aligné au départ du Tour d'Oman avec l'équipe Astana Qazaqstan, Mark Cavendish assure qu'il est mis dans les meilleures dispositions et confirme n'avoir que la victoire pour seule ambition.

Mark Cavendish va débuter le dernier défi de sa carrière. A 37 ans, le coureur de l'Ile de Man va porter pour la première fois les couleurs de l'équipe Astana Qazaqstan à l'occasion du Tour d'Oman, dont la première étape est prévue ce samedi. En amont du départ pour le Moyen-Orient, le sprinteur britannique s'est longuement confié dans un entretien accordé au quotidien The Times. A cette occasion, Mark Cavendish a confié que la faim de victoire ne l'a toujours pas quitté. « L'objectif est de gagner, a-t-il affirmé. Je ne vise pas une victoire en particulier, il s'agit de simplement gagner. » Ne cachant pas que le Tour de France est le principal repère d'une carrière débutée à la fin des années 2000, le « Man of Man » entend bien faire de son mieux pour battre le record de victoires d'étape détenu conjointement avec Eddy Merckx. « Pour les gens, une victoire d'étape de plus sur le Tour représente tout mais, en ce qui me concerne, il n'est pas question d'une seule victoire, c'est deux, trois ou tout ce que peux obtenir », a-t-il confié.


Cavendish : « J'aime ça, j'aime courir »

Une ambition qui ne le quittera pas tant qu'il sera en mesure de courir. « Je peux encore monter sur mon vélo, je peux continuer à gagner donc pourquoi ne pas continuer ? J'aime ça, j'aime courir, a déclaré Mark Cavendish lors de cet entretien. Il y a eu du changement. La course ne me donne plus autant de plaisir mais j'aime encore ça. » Sollicité de toutes parts, le sprinteur britannique s'est une nouvelle fois confié sur les raisons qui l'ont poussé à accepter la proposition venant d'Alexandre Vinokourov. Et c'est l'absence de pression qui l'a convaincu. « On a parlé des avantages mais également de ce qui se passerait si je ne gagnais pas, comment cela se passerait dans le cas inverse, a-t-il ajouté. Il m'a simplement dit : 'Cela ne compte pas. Si on ne gagne pas, on ne gagne pas mais on va continuer à essayer'. Cela faisait vraiment longtemps que quelqu'un m'avait parlé comme ça. » Les premiers jours passés dans sa nouvelle équipe l'ont convaincu d'avoir fait le bon choix. « Tout ce que j'ai pu ressentir, c'est du respect en me faisant sentir que j'étais un homme, pas une marchandise », a-t-il conclu.

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