Arkéa-Samsic : Retrait d'un des sponsors si les soupçons de dopage sont avérés ?

Arkéa-Samsic : Retrait d'un des sponsors si les soupçons de dopage sont avérés ?©Media365

Mathieu WARNIER, Media365, publié le vendredi 09 octobre 2020 à 17h30

Face aux doutes concernant le dopage qui visent l'équipe Arkéa-Samsic, le co-fondateur de la société Samsic a assuré au quotidien Sud-Ouest qu'en cas de confirmation du dopage dans la formation bretonne, son entreprise cesserait son partenariat.

L'équipe Arkéa-Samsic sera-t-elle dans le peloton professionnel en 2021 et sous ce même nom ? La question a désormais le mérite de se poser après la sortie médiatique de Christian Roulleau, co-fondateur de la société Samsic, dans les colonnes du quotidien Ouest-France. L'équipe basée en Bretagne est au cœur d'une polémique depuis une perquisition effectuée par la Gendarmerie, plus précisément l'OCLAESP (Office Central de Lutte contre les Atteintes à l'Environnement et à la Santé Publique), en marge de l'arrivée du Tour de France au Col de la Loze. Une procédure effectuée dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Marseille en raison de soupçons de dopage à l'encontre de Nairo Quintana, le leader de la formation Arkéa-Samsic.

Roulleau : « S'il y a mise en examen, on arrête »

Alors que l'enquête suit son cours, Christian Roulleau n'a pas caché que ses conclusions auront des conséquences sur l'engagement de la société Samsic auprès d'Emmanuel Hubert et de son équipe. « Les choses sont relativement claires. S'il y a mise en examen, on arrête. S'il n'y a pas de mise en examen, on continue, a déclaré le co-fondateur de la société, qui craint pour son image en cas d'affaire de dopage avéré au sein de la structure dont il est un des principaux bailleurs de fonds. Pour moi, s'il y a mise en examen, c'est que vous avez fait une connerie, que vous avez quand même fauté. Pour moi, il n'y a pas d'équivoque. » Mais, si aucune mise en examen devait finalement être décidée, Christian Roulleau assure qu'il n'en restera pas là. « On ne se rend pas compte des dégâts que cela peut faire. Il y a quand même une centaine de personnes qui travaillent dans l'équipe. C'est comme de l'eau trouble, ça sent mauvais, ajoute l'homme d'affaires. On n'a pas envie de porter ça. Ça rend malheureux beaucoup de gens. Par contre s'il n'y a rien, on va faire un buzz. Ça salit tellement de gens. » Des réponses de la part de la justice qui sont attendues par beaucoup de monde.

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