Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 07 février 2023 à 20h27
En marge de la prolongation jusqu'en 2025 d'Arkéa avec l'équipe cycliste bretonne dirigée par Emmanuel Hubert, le groupe bancaire a indiqué que désormais, le salaire minimum des coureuses de l'équipe féminine sera aligné sur celui de leurs collègues masculins.
En termes de parité, l'équipe Arkéa-Samsic se pose là. Tandis que l'histoire entre Arkéa et la formation bretonne dirigée par Emmanuel Hubert s'est officiellement prolongée, ce mardi avec la reconduction du contrat jusqu'en 2025, le groupe bancaire a décidé de passer la vitesse supérieure au niveau de l'équipe féminine de la section. Avec comme principale innovation, un salaire minimal qui sera désormais le même chez les hommes que chez les femmes. Le directeur du secrétariat général et de la communication institutionnelle a fait part de cette information aux allures de petite révolution dans le cadre d'une longue interview accordée au journal Ouest France en marge de cette prolongation de l'engagement du groupe pour deux années supplémentaires, sans cacher qu'Arkéa-Samsic fait du développement du cycliste féminin au sein de sa structure l'un des chantiers principaux de ces prochaines années. "On veut vraiment assurer une progression sincère et importante du cycliste féminin, qui offre de belles images et histoires", confie Cédric Malengreau dans Ouest France.
Une certaine équité, mais pas totale encore...
Et c'est précisément dans cette optique que le groupe a réfléchi à comment recentrer pleinement les coureuses de l'équipe féminine sur leur activité sportive. De cette réflexion est née cette décision d'aligner le salaire minimal des femmes sur celui des hommes. "Beaucoup ont encore un emploi du temps. C'est un vrai souhait et choix d'autonomisation de ces coureuses. On a pris les mesures pour assurer une certaine équité en ce qui concerne les salaires minimums." Dans le meilleur des mondes, Arkéa aurait même rêver de tout uniformiser, mais ce n'était pas envisageable. "On ne peut jamais appliquer une équité totale parce que les systèmes opèrent de façon différente", rappelle Malengreau, assurant toutefois que tout a été mis en oeuvre pour s'en approcher le plus possible. "On a voulu assurer que les rémunérations minimales des hommes et des femmes soient alignés entre les deux équipes."