Arkéa-Samsic : Bouhanni veut des victoires en 2021 et rêve de Milan - San Remo

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Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le dimanche 07 février 2021 à 14h59

Nacer Bouhanni, le sprinteur français de l'équipe Arkea-Samsic espère avoir l'occasion de lever les bras en 2021, et pourquoi pas lors de Milan - San Remo, dont il rêve, même si les puncheurs ont volé la vedette aux sprinteurs ces dernières années.

Arrivé chez Arkea-Samsic au début de la saison 2020, Nacer Bouhanni a déjà décroché quatre victoires, lors d'une étape du Tour d'Arabie Saoudite, une étape du Tour de la Provence, le Grand Prix d'Isbergues et Paris-Chauny. C'est déjà beaucoup plus que lors de sa dernière saison chez Cofidis, en 2019, où il n'a pas levé les bras une seule fois. Cette année, le Vosgien de 30 ans espère encore gagner des courses, et il a bien failli le faire dès son premier jour de compétition, mercredi dernier, où il a terminé deuxième de la première étape de l'Etoile de Bessèges, juste derrière Christophe Laporte, lors d'une arrivée en côte. Le sprinteur s'est confié sur ses objectifs auprès de Cyclingnews : "Il y a seulement eu une étape qui convenait vraiment aux sprinteurs. La première étape et celle de samedi (remportée par le rouleur Filippo Ganna, ndlr) étaient finalement plus pour les puncheurs. La course a été intense, c'est une bonne course pour renforcer sa condition physique. Mon objectif de la saison est de commencer à gagner des courses. Je n'ai pas encore pensé au Tour de France (pour lequel Arkéa-Samsic a reçu une invitation, ndlr), il y a encore du temps. Je suis concentré sur les courses à venir, notamment le Tour de la Provence, qui est ma prochaine course."

Les puncheurs dominent Milan - San Remo

Ensuite, il sera tant de penser au premier Monument de la saison, Milan -San Remo, qui aura lieu le 20 mars. Une course qui fait rêver Bouhanni, et dont il a terminé 4eme en 2016, 6eme en 2015 et 8eme en 2017. "Milan - San Remo est une belle course qui me convient vraiment bien. Le final est bien sûr extrêmement compliqué avec les montées de la Cipressa et du Poggio. Je pense que ces dernières années, c'est devenu encore plus difficile de rester en course pour la victoire car il y a tellement de nouveaux puncheurs qui ont émergé et qui partent dans le Poggio. C'est encore plus difficile pour les sprinteurs. Il faut essayer de rester au contact mais c'est difficile au vu du rythme qu'ils imprègnent." Depuis la victoire d'Arnaud Démare en 2016, ce sont en effet Michal Kwiatkowski, Vincenzo Nibali, Julian Alaphilippe et Wout Van Aert qui ont triomphé dans la Primareva, des coureurs au profil différent de Bouhanni. Mais 2021 permettra peut-être de revenir au classicisme...

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