Arkéa-Samsic : Barguil vise aussi les courses d'un jour

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mercredi 15 décembre 2021 à 15h52

Warren Barguil aimerait disputer son premier Giro en 2022. Mais le Français de l'équipe Arkéa-Samsic vise également les courses d'un jour sur la prochaine saison.

Après une conclusion inattendue et douloureuse, Warren Barguil avance regonflé vers 2022. Fin septembre, le coureur français avait dû mettre un terme à sa saison de manière abrupte, victime d'une mauvaise chute à l'entraînement et d'une fracture du bassin. Les pépins physiques, le coureur de la formation Arkéa-Samsic connait ça malheureusement à 30 ans. Au sujet du dernier en date, les médecins avaient prévenu : la fracture serait longue à se résorber.


Mais Warren Barguil, sacré meilleur grimpeur du Tour de France en 2017 après deux victoires d'étapes cette année-là, est un dur à cuire... « J'ai donc décidé de prendre mon destin en main. Je suis quelqu'un qui ne lâche rien, confie le Français dans L'Equipe, mercredi. La fracture était complexe et on m'avait interdit de mettre le pied par terre au moins six semaines. Au bout de cinq, j'ai pris les béquilles et j'ai recommencé à marcher à la maison sans l'accord du chirurgien. Il a été étonné de me voir debout en si peu de temps. J'avais juste strictement observé la période prescrite d'immobilisation et puis fait deux semaines très intenses de rééducation. »

Barguil en fin de contrat dans un an

Puisque son équipe est assurée de prendre part en 2022 aux épreuves par étapes du World Tour et donc aux trois grands Tours (Italie, France, Espagne), Barguil veut participer au Giro qu'il n'a jamais couru. Le Français, leader avec Nairo Quintana, compte aussi s'illustrer sur les épreuves d'une journée. « J'ai vraiment en tête les courses d'un jour. Elles me conviennent mieux et c'est là où je peux prétendre à un vrai rôle de leader », coche le Breton qui arrivera en fin de contrat dans un an. Et puis après ? « Arkéa-Samsic est une équipe très famille, qui me ressemble, où je connais beaucoup de monde. À 30 ans, j'ai besoin d'une certaine stabilité et je suis content d'être ici. Mais j'ai cette ambition d'être un jour sur le Giro. Si ce n'est pas en 2022, ce sera en 2023. Pour cela, il faudra atteindre le World Tour et je veux aider l'équipe à en être. Mais si l'équipe n'est pas World Tour, il faudra peut-être malheureusement envisager un changement », lâche-t-il sans ambiguïté. Cela a le mérite d'être clair.

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