Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 16 octobre 2025 à 20h45
Vingt-quatre heures après avoir annoncé la disparition de son équipe Arkéa BxB Hotels, Emmanuel Hubert avoue néanmoins dans Ouest France ce jeudi garder un espoir de voir repartir l'équipe à un échelon inférieur.
L'équipe Arkéa BxB Hotels va-t-elle vraiment disparaître ? Emmanuel Hubert se prend à rêver que cela ne soit pas le cas. Alors, certes, l'emblématique patron de la formation française dont Kevin Vauquelin, 7e du dernier Tour de France et parti depuis chez Ineos Grenadiers, portait encore les couleurs tout récemment, avait annoncé mercredi la fin de l'équipe bretonne, contrainte de mettre la clé sous la porte faute pour Hubert d'être parvenu à trouvé de nouveaux partenaires afin de pallier le désengagement de ses deux sponsors majeurs.
Dans ces conditions, les dernières illusions du Malouin de solliciter une nouvelle licence World Tour (ou même Pro Team) s'étaient définitivement envolées. Toutefois, Hubert garde un espoir de voir repartir ces couleurs qui avaient vu le jour en 2005. Une suite qui ne pourrait pas intervenir aux deux meilleurs niveaux du cyclisme mondial, bien évidemment. En revanche, le manager breton, interrogé dans Ouest France, ne perd pas de vue de relancer l'équipe à un échelon inférieur.
Hubert : "Les chances sont minces, mais..."
"On ne sait jamais, avec cinq, six millions, on pourrait sauver les meubles. Jusqu'à décembre, on peut repartir en Continentale, même si ce n'est pas la même visibilité, mais au moins on sauverait une équipe en Bretagne", confie Hubert, évoquant un nouveau départ en troisième division, où évoluent de nombreuses réserves des équipes World Tour. L'ex-homme fort d'Arkéa BxB Hotels veut se prendre à rêver, tout en sachant très bien qu'il faudrait un petit miracle pour que son vœu se réalise. "Mis à part un mécène, ou un consortium d'entreprises, les chances sont minces mais il faut toujours croire que notre histoire ne peut pas s'arrêter (...) Je n'ai pas envie de baisser les bras, je continue de prospecter, je suis à Paris pour continuer à chercher." Rappelons que l'arrêt de l'équipe mettrait 150 personnes au chômage, dont 52 coureurs, hommes et femmes confondus.














