Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 15 octobre 2025 à 10h20
Auteur d'une incroyable saison 2025, Tadej Pogacar a aussi éprouvé de la fatigue et de la lassitude. Et le Slovène aurait pu arrêter sa carrière ou la mettre entre parenthèses, selon sa mère.
S'il a été battu par un amateur dimanche lors d'un challenge organisé pour son retour chez lui, en Slovénie, Tadej Pogacar avait officiellement mis un terme à sa saison la veille en s'adjugeant, toujours avec la manière, le Tour de Lombardie pour la cinquième fois consécutive. Encore lauréat, entre autres, de deux autres Monuments, le Tour des Flandres et Liège-Bastogne-Liège, en plus de son quatrième Tour de France, le nouveau champion du monde et d'Europe aura tout écrasé sur son passage, et récolté un joli pactole en 2025.
Mais « Pogi », qui fait déjà partie des plus grands de l'histoire du cyclisme, a aussi ressenti de la fatigue et de la lassitude cette saison. Et cela s'est notamment ressenti sur la Grande Boucle. Le leader de l'UAE Team Emirates finit éreinté et « n'a vraiment pas beaucoup de repos après la saison » non plus, concède sa mère dans un entretien au Parisien. Celle qui enseigne le français explique même qu'il aurait pu jeter l'éponge : « Pas pour le burn-out le concernant, mais la fatigue ou la lassitude, oui. »
« Je peux comprendre s'il arrête »
« Cette année, j'ai vu qu'il était vraiment, vraiment fatigué. Épuisé, peut-être. Et je me suis dit : 'Là, je peux comprendre s'il arrête de faire du cyclisme'. » De là à raccrocher à seulement 27 ans ? « Complètement, oui, répond Marjeta Pogacar. Ou au moins pour une année. Il y avait trop de choses autour de la course, avant et après, qui étaient vraiment difficiles à supporter. »
Parmi ces choses difficiles à supporter, pour Tadej Pogacar et sa famille, il y a le comportement de certains spectateurs. « On peut croire que ça fait du bien d'avoir autant de gens au bord de la route. Mais, parfois, ça n'est pas toujours très joli, très gentil de la part de certains. On peut voir qu'on le tape, qu'on lui colle des choses sur le dos, qu'on gueule parfois contre lui... Parce qu'il gagne trop, parce qu'il ne signe pas d'autographes... Parfois, c'est très difficile », avoue encore la mère du champion.














