Lourds : Yoka terrasse Duhaupas en moins de deux minutes

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Aurélien CANOT, Media365, publié le vendredi 25 septembre 2020 à 22h51

Tony Yoka (28 ans) n'a pas eu besoin de plus d'une minute trente pour foudroyer son compatriote Johann Duhaupas (39 ans) sur deux uppercuts, samedi soir à la Paris La Défense Arena.

Et de huit pour Tony Yoka. Opposé vendredi soir à La Paris La Défense Arena à l'expérimenté Johann Duhaupas (39 ans) pour son septième combat depuis qu'il est passé chez les professionnels et 363 jours après sa dernière sortie, Tony Yoka (28 ans) a poursuivi son carton plein en ajoutant une huitième victoire à sa Conquête. Paradoxalement, alors que cette opposition face à l'autre meilleur Français de la catégorie avait valeur de test sur le papier pour l'ancien champion olympique, ce dernier a remporté à l'arrivée son succès le plus facile de tous ceux qu'il a engrangés jusqu'à maintenant. Yoka n'a eu ainsi besoin que d'une minute et 27 secondes pour en finir avec le natif d'Abbeville. Noyé dès le coup de gong sous une pluie de coups de l'« Artiste », plus agressif que jamais, le « Reptile » s'est retrouvé au sol après seulement quelques secondes de combat sur un premier uppercut de Yoka. Un nouvel enchaînement suivi d'un deuxième uppercut a envoyé définitivement au tapis le boxeur connu pour avoir résisté à Deontay Wilder. Bien mieux qu'à Yoka en tout cas vendredi, même si Duhaupas a longtemps protesté en assurant qu'il n'était pas KO et qu'il pouvait reprendre le combat. Estimant que le futur retraité (Duhaupas disputait probablement là son dernier combat) avait les yeux révulsés juste avant d'être compté une deuxième fois en moins de deux minutes, l'arbitre en a décidé autrement et mis un terme à la démonstration de Yoka, très convaincant et qui a confirmé ensuite qu'il souhaitait imposer sa puissance dès le début du combat.

Yoka veut disputer encore deux combats en 2020



Et sur ce plan, il pouvait difficilement mieux faire. « Je voulais commencer fort, je sais que Yohann m'attendait dans la deuxième partie de combat, donc je savais qu'il fallait que je tente ma chance dès le début. On a passé des mois et des mois à étudier les combats de Yohann, et finalement, ça paye aujourd'hui. Duhaupas était l'adversaire le plus coriace que j'avais à affronter et j'avais à cœur de gagner avec la manière », analysait le vainqueur, juste avant d'être défié sur le ring par Raphaël Tronché, un peu comme Cédric Vitu avait provoqué Michel Soro avant que le second ne fasse qu'une bouchée du premier en novembre dernier. « J'espère disputer deux combats d'ici la fin de l'année », s'est contenté de répondre Tony Yoka avant d'envoyer des bisous et d'applaudir l'ancien champion de France de la catégorie pour son show. Tout juste douchée, Estelle Mossely-Yoka n'a pas perdu une miette du spectacle. Un peu plus tôt, la femme du champion et récente maman d'un deuxième enfant avait elle aussi poursuivi sa série d'invincibilité en remportant une septième victoire chez les pros (pour autant de combats). La médaillée d'or des Jeux de Rio, comme son mari, s'est imposée aux points face à une autre Française Aurélie Froment. Soirée parfaite une fois de plus en somme pour le couple Yoka.

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