Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 12 septembre 2023 à 22h09
Lors de la présentation de la nouvelle salle de l'ASVEL (12 000 places), Tony Parker, le président villeurbannais, a évoqué la possibilité d'un match face à son ancienne franchise, les San Antonio Spurs de Victor Wembanyama.
ASVEL-Spurs, acte 2 ? Près de 17 ans après le premier match de gala entre le club villeurbannais et la franchise texane, remporté 115-90 par les hommes de Gregg Popovich à l'Astroballe le 5 octobre 2006 dans le cadre du NBA Europe Live Tour, Tony Parker, qui a depuis changé de camp, a évoqué la possibilité d'une nouvelle rencontre entre les deux formations dans la toute nouvelle salle de son club, la LDLC Arena, qui peut accueillir 12 000 spectateurs. "Je rêve ici, à l'Arena, d'un match ASVEL/Spurs. J'ai déjà l'accord des Spurs, il faut maintenant discuter avec la NBA", a expliqué le président de l'ASVEL mardi lors d'une présentation de la nouvelle enceinte de Décines-Charpieu, la plus grande salle d'un club de basket français, qui sera inaugurée le 23 novembre prochain à l'occasion du match d'Euroligue face au Bayern Munich.
"Une très belle histoire à raconter avec Wembanyama"
Une Arena où seront uniquement joués les matchs de la prestigieuse compétition européenne, l'ASVEL disputant ses rencontres de championnat et de Coupe de France à l'Astroballe, et qui accueillera notamment des concerts, avec une capacité portée à 16 000 places. Et si « TP », qui avait inscrit 26 points et délivré 10 passes décisives lors de premier affrontement de l'histoire entre l'ASVEL et les Spurs en 2006, s'est montré très optimiste sur l'éventuelle venue des Spurs dans le Rhône, qui serait synonyme de retrouvailles entre Victor Wembanyama et ce club au sein duquel le premier basketteur tricolore numéro 1 de la draft n'aura finalement passé qu'une saison (2021-2022), son président délégué a ensuite tenu à tempérer quelque peu les propos du nouveau pensionnaire du Hall of Fame. "C'est une vraie volonté de notre part, elle est partagée par les San Antonio Spurs. Mais cela est conditionné par un accord de la NBA, donc chaque chose en son temps. La volonté est là, oui, il y a une très belle histoire à raconter avec Victor Wembanyama, oui. Encore faut-il pouvoir la mettre en place dans le respect de l'ordre", a ainsi expliqué Gaëtan Muller à Basket Europe. Mais l'idée fait bien son chemin...