Jeep Elite - ASVEL : Tony Parker dresse le bilan de la saison

Jeep Elite - ASVEL : Tony Parker dresse le bilan de la saison©Media365

Guillaume MARION, Media365, publié le mercredi 30 juin 2021 à 10h30

Pour L'Equipe, Tony Parker, le président de l'ASVEL, a fait le point sur la saison de son club, désormais vainqueur des deux derniers titres en Jeep Elite, mais aussi sur ses motivations à continuer la saison malgré certains mécontentements.

Au terme d'une saison à nouveau marquée par le coronavirus, tout semble aller pour le mieux sportivement pour l'ASVEL, à nouveau titré en Jeep Elite et qui participera à l'Euroligue les dix prochaines années. Au moment de faire le bilan, Tony Parker semblait donc logiquement particulièrement heureux. « TJ (Parker) a eu la même mentalité que moi. On a produit un jeu incroyable, on a montré une solidarité. C'est ce qu'on cultive dans le club : la culture de la gagne, l'ASVEL Family. Avec TJ, j'ai été plus exigeant encore, parce que c'est mon frère. C'est un perfectionniste. Il a grandi en regardant Ettore Messina et Gregg Popovich. Son but est de devenir le meilleur coach français. Sur le Final Four, sans tout son effectif, les gens ont vu sa patte. Sincèrement, il m'a même surpris. Il a été plus fort que ce que je pensais. Il a fait des choix tactiques forts, il a été discipliné avec ses joueurs et d'une grande classe. Pas besoin d'insulter les arbitres ni de crier. Quand Messina t'envoie un texto pour te dire : "Le jeu que vous avez produit est incroyable et meilleur que ce qu'on faisait avant", ça fait plaisir », a notamment expliqué le président de l'ASVEL.

Parker voulait « sauver le basket français »

« Le plus important pour moi cette saison, c'était l'intérêt général et la santé du basket français. C'est pour cela que j'avais du mal à comprendre leurs arguments (ceux des capitaines des clubs de Pro A qui ont menacé de faire grève au moment du Final Four). J'avais l'impression qu'ils se "sabordaient" eux-mêmes, qu'ils détruisaient le système qui leur permet d'avoir un salaire. Pour moi, c'était plus important de sauver le basket français que d'être champion de France en tant que président, a par la suite expliqué l'ancien meneur des San Antonio Spurs, dans un entretien accordé à L'Equipe. Si j'investis aujourd'hui, c'est pour aider le basket français. C'était ça ma motivation cette saison. Pas que l'ASVEL soit championne. Cela, à la limite, je m'en foutais. » Parker en a profité pour également confirmer l'arrivée du très attendu Victor Wembanyama au club, alors que la section féminine verra le retour de Pierre Vincent en tant qu'entraîneur et l'arrivée de Dominique Malonga (15 ans), une grande espoir du basket français. « Le plus gros potentiel depuis Sandrine Gruda », d'après son nouveau président.

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