ASVEL : Finalement, Parker devrait garder ses parts

Aurélie Sacchelli, Media365, publié le samedi 04 mars 2023 à 12h03

Selon les informations de L'Equipe, le président de l'ASVEL aurait finalement renoncé à céder ses parts du club, sous la pression des autres actionnaires.

Le 13 février dernier, le journal L'Equipe révélait que Tony Parker souhaitait vendre ses parts de l'ASVEL à Serge Bueno, président de Smart Good Things (dont Parker est directeur général délégué et ambassadeur depuis moins d'un an), également partenaire majeur du club villeurbannais. L'information avait fait grand bruit, et après trois jours de silence, l'ancien meneur de l'équipe de France avait tenu à rassurer tout le monde, en affirmant qu'il resterait bien le président du club triple champion de France en titre : « Je ne vais nulle part, je reste à l'ASVEL (...) Je vais vendre toutes mes parts. Pour moi, ça revient au même, c'est juste une réorganisation patrimoniale », expliquait alors TP. Mais ce samedi, le quotidien sportif révèle que finalement, Tony Parker est contraint de changer d'avis. L'ancienne star des Spurs avait en effet demandé aux autres actionnaires de l'ASVEL d'échanger leurs actions contre des actions Smart Good Things, comme il pensait alors le faire lui-même. Mais ces derniers ont refusé.

Le quadruplé, et rien d'autre

Toujours selon L'Equipe, Laurent de la Clergerie (patron de LDLC, qui donne son nom au club et à la future Arena de Décines) et Thierry Sauvage (directeur général d'OL Groupe, actionnaire de l'ASVEL) ont en effet rappelé à Tony Parker qu'ils avaient signé un « pacte d'associés », qui signifie que les tous les actionnaires doivent être d'accord si l'un d'entre eux veut vendre ses parts. Ce qui n'était visiblement pas le cas. Après trois semaines de tergiversations, l'organigramme de l'ASVEL devrait donc finalement rester le même. Le club villeurbannais, hors du coup en Euroligue, va donc pouvoir terminer la saison sereinement, et tenter de signer la passe de quatre dans le championnat de France, ce qu'aucune équipe n'a réussi depuis... Mulhouse entre 1928 et 1931 ! Mais la concurrence est rude, et l'ASVEL (victorieuse de la Leaders Cup il y a deux semaines) n'occupe d'ailleurs que la septième place après vingt journées.

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