Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 11 août 2023 à 23h50
Parmi les plus grands joueurs de l'histoire de la NBA, le nom d'un Français va être gravé dans le marbre à partir de cette année, et même dès samedi : Tony Parker a beau le savoir depuis le 1er avril, ce n'était pas un poisson et il reste sur son nuage.
Samedi, ce sera enfin le grand jour pour Tony Parker, intronisé au Hall of Fame en compagnie de son coach historique (et toujours en activité) aux San Antonio Spurs, à savoir Gregg Popovich. Le meneur français, quadruple champion dans le Texas où il est resté de 2001 à 2018 - soit la quasi-totalité de sa carrière en NBA, avant une dernière saison à Charlotte -, n'en revient toujours pas, plus de quatre mois après l'annonce : "Même dans mes rêves les plus fous, jamais je n'aurais pu imaginer ça. A l'époque, aucun meneur européen n'avait réussi en NBA. Alors le Hall of Fame, c'est juste fou, j'ai du mal à réaliser. Ma motivation a toujours été de montrer aux Américains qu'on savait jouer au basket en France." C'est aussi lui, bien entendu, qui a ouvert la voie à Joakim Noah, Rudy Gobert et désormais Victor Wembanyama.
"Avec le Hall of Fame, on est un cran au-dessus, c'est une autre galaxie" par rapport au maillot retiré par la franchise, une tradition aux Etats-Unis pour les joueurs marquants. Cet honneur lui avait été réservé dès sa retraite en 2019. Deux autres monstres européens, Dirk Nowitzki et Pau Gasol, font partie de cette cuvée 2023. Pour lui, ce n'est forcément pas un hasard : "C'est marrant de ne rentrer qu'avec des gens que le connais, même Dwyane Wade que j'ai affronté en finales NBA." Et battu en 2014, revanche de la défaite de 2013 contre le Miami Heat où sévissait aussi un certain LeBron James. De 219 joueurs depuis 1959, ils vont passer cette année à 225 au sein du Hall of Fame. Tony Parker va rejoindre les plus grands, dont Michael Jordan entré en 2009 ou Kobe Bryant (à titre posthume) en 2020.