Aurélien CANOT, Media365, publié le jeudi 29 décembre 2022 à 10h13
Très critiqué par les fans après ses dernières sorties avec les Wolves, Rudy Gobert a encore eu beaucoup de mal à s'illustrer (10 points, 8 rebonds), mercredi soir sur le parquet de La Nouvelle-Orléans, où son équipe s'est inclinée pour la quatrième fois de suite (119-118).
Un avis de tempête soufflait déjà sur Rudy Gobert. Ce n'est pas la nouvelle prestation insipide du pivot français, mercredi soir sur le parquet de La Nouvelle Orléans, qui risque de faire remonter sa cote de popularité auprès des fans des Wolves. Comme lundi dernier contre Miami, Gobert a en effet rendu une copie loin d'être suffisante aux yeux des supporters de la franchise dont il défend les couleurs depuis cette saison, avec seulement 10 points (à 4 sur 5 aux tirs) et 8 rebonds (un seul offensif) pour celui qui avait l'habitude d'empiler les doubles-doubles du temps où il évoluait encore au Jazz. Tombés sur un Zion Williamson au sommet de son art du côté des Pelicans (43 points à 14 sur 21 aux shoots, dont 1 sur 1 à trois points, records de points en carrière), l'ancien intérieur vedette d'Utah et Minnesota, porté par D'Angelo Russell et Anthony Edwards, tous deux auteurs de 27 points, se sont inclinés d'un point uniquement (119-118). Les Wolves, abandonnés en fin de match par Gobert, renvoyé aux vestiaires après avoir commis sa sixième faute de la soirée alors que les deux équipes se trouvaient encore au coude à coude (118-118), ont en revanche enregistré leur quatrième revers consécutif.
Gobert est loin de faire l'unanimité pour le moment...
Une nouvelle défaite (la 19eme déjà cette saison) qui laisse le triple meilleur défenseur de la ligue et les siens au pied du Top 10 tandis que les Pelicans reprennent les commandes de la conférence Ouest, devant Denver. Pour beaucoup, une fois de plus, un nom réside derrière cette contre-performance, et il s'agit ni plus ni moins d'un Gobert que ses coéquipiers n'avaient pas épargné ces derniers temps alors que l'équipe battait déjà de l'aile et que le médaillé d'argent du dernier Euro avec les Bleus avait confirmé qu'il avait le plus grand mal à se mettre au diapason de ses sorties avec Utah, où il était resté neuf ans. Le natif de Saint-Quentin, plus que jamais dans l'œil du cyclone (pour ne pas dire fusible annoncé avant l'heure en cas de réaction du président de la franchise) sera encore attendu au tournant lors du prochain match de son équipe, dans deux jours à Milwaukee.