Guillaume MARION, Media365 : publié le lundi 14 mars 2022 à 19h45
Alors que Kyrie Irving ne peut toujours pas jouer les matchs à domicile des Brooklyn Nets, Kevin Durant s'en est pris au maire de New York, responsable à ses yeux de cette situation.
Décidément, la saison de Kyrie Irving est toujours aussi confuse. Si, dans un premier temps, le joueur de Brooklyn ne pouvait pas jouer en NBA, car non-vacciné, le meneur peut finalement depuis quelques semaines disputer les rencontres de sa franchise à l'extérieur, grâce à un allégement des mesures sanitaires contre la Covid-19 dans certains Etats américains. C'est pour cela que le numéro 11 des Nets a fait ses débuts cette saison en janvier dernier à Indiana (victoire 129-121). Dernièrement, les autorités ont également assoupli les mesures à New York, mais Irving ne peut pas jouer pour autant, car il fait partie des travailleurs du secteur privé. « C'était surréaliste. Je n'ai jamais vu ça de ma vie. C'est ridicule. Je ne comprends absolument pas », a réagi à ce sujet Kevin Durant, alors que son coéquipier a tout de même pu assister à la victoire des siens dimanche soir lors du derby contre les Knicks, au Barclays Center.
« Eric, il faut que tu trouves une solution »
« J'ai juste l'impression qu'à ce stade, quelqu'un essaie de se mettre en avant pour renforcer son autorité. Mais tout le monde ici cherche à attirer l'attention et j'ai l'impression que c'est ce que le maire recherche en ce moment, de l'attention. Mais il va falloir qu'il trouve une solution. Il a intérêt. (...) Quasiment tout le monde à travers la planète est confus à ce stade. Au début de la saison, les gens ne comprenaient pas ce qui se passait, mais maintenant ça a l'air stupide, a renchéri Durant, en conférence de presse, à l'issue du match. Alors j'espère, Eric (Adams, le maire de New York), que tu vas comprendre ça ! Eric, il faut que tu trouves une solution car cela semble complètement dingue. Surtout pour un match diffusé sur le réseau national. Kyrie peut venir au match, mais il ne peut pas jouer. Voyons Eric ! »