Bleues - Garnier : "Difficile à vivre"

Bleues - Garnier : "Difficile à vivre"©Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 28 juin 2021 à 10h40

Pour la cinquième fois consécutive, les Bleues, battues dimanche par les Serbes (63-54), se sont inclinées en finale de l'Euro. "On est retombé dans nos travers", a regretté leur sélectionneuse Valérie Garnier.



Les Bleues sont-elles maudites ? Les joueuses de Valérie Garnier ont disputé dimanche soir leur cinquième finale consécutive à l'Eurobasket, et se sont inclinées pour la cinquième fois de rang, contre la Serbie à Valence (63-54). Des Serbes qui les avaient déjà battues en finale de l'édition 2015, alors que leurs trois autres défaites (2013, 2017 et 2019) ont été enregistrées face à l'Espagne. "L'histoire se répète et c'est difficile à vivre. Je ne reviens pas en arrière sur ce qui s'est passé avant. On a acté des choses, on a essayé d'évoluer, de changer et puis on a vu ce soir que l'on est retombé dans nos travers face à une défense très intense", a ensuite regretté la sélectionneuse tricolore en zone mixte.

Garnier : "On a eu du mal partout"

"Nous n'avons pas su nous mettre en place. On a manqué d'adresse, ce qui était plutôt l'une de nos forces jusqu'à présent et on n'a pas su réitérer ce que l'on a fait depuis le début de la préparation sur le match le plus important. C'est ça qui est gênant, frustrant et qui me désole", a encore déploré Valérie Garnier. Pour qui les Bleues ont peut être été aveuglées par leur parcours relativement aisé dans ce rendez-vous continental. Même si ce sont elles qui l'on rendu facile. "On a manqué d'intensité et on n'a pas relevé le défi physique tout simplement. C'est une finale et on n'a pas été à la hauteur de cette intensité. On a passé cet Euro avec un écart à tous les matchs en pouvant contrôler et là, on s'est trouvé dans le dur et on n'a pas trouvé de solutions. On a eu du mal à mettre notre jeu en place. On a eu du mal partout", avoue encore leur coach, qui espère les voir repartir de l'avant aux Jeux Olympiques de Tokyo. Mais d'abord, "il va falloir quand même un peu digérer ce qui s'est passé ce soir", a-t-elle conclu.

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