Mathieu Warnier, Media365, publié le jeudi 13 avril 2023 à 09h30
A la suite du sacre de l'ASVEL féminin en Eurocoupe, Tony Parker a confié que son équipe était en mesure de jouer le triplé d'ici la fin de la saison et espère construire sur ce succès continental.
Le trophée de l'Eurocoupe féminine ne quitte pas la France. Un an après le sacre de Bourges sur son parquet, c'est lors d'une finale retour sur le terrain de Galatasaray que l'ASVEL a remporté la compétition. « C'est énorme ce premier titre européen du club, a confié le président du club villeurbannais Tony Parker à l'issue de la rencontre dans des propos recueillis par le quotidien L'Equipe. Je suis tellement heureux pour les filles, ça n'a pas de prix de les voir heureuses. » Pour celui qui intègrera dans quelques mois le Hall of Fame, la performance des joueuses de David Gautier lui aurait rappelé quelques souvenirs. « On revient de loin par rapport à l'année dernière et la manière dont on joue en ce moment me fait penser aux Spurs et au 'beautiful game', a confié celui qui ne compte pas en rester là. Si on veut se rappeler de cette équipe, il faudra soulever d'autres trophées. Et si on reste en bonne santé, je crois en nos chances de réaliser le triplé cette année. » En effet, leader de la Ligue Féminine à deux journées de la fin de la saison régulière, l'ASVEL défiera Basket Landes le 22 avril prochain à l'Accor Arena de Paris-Bercy lors de la finale de la Coupe de France.
Parker : « Il faut donner du crédit au coach »
Rappelant que son projet à la tête de l'ASVEL est « unique, mixte » et qu'il a « toujours traité de la même façon les filles et les garçons », Tony Parker a déjà l'esprit tourné vers la saison prochaine. « L'ASVEL féminin, c'est mon bébé. L'année prochaine, on sera en Euroligue, rappelle-t-il. Ça donne envie de bien y performer, d'autant qu'on aura la nouvelle salle, donc ça pourrait donner envie d'organiser le Final Four. » Après une saison 2021-2022 difficile sous la férule de Pierre Vincent, Tony Parker a mis en avant l'apport de David Gautier, arrivé l'été dernier en provenance d'Angers. « Il faut donner du crédit au coach, qui a su mettre les filles dans leur élément, affirme le patron du club rhodanien. Peut-être que, l'année dernière, on jouait trop lent, trop demi-terrain. Désormais, c'est le basket moderne, les shoots à trois points. Surtout, la mayonnaise a pris. » Quant aux joueuses, Tony Parker assure que Gabby Williams a « transformé l'équipe » aux côtés de Sandrine Gruda alors que Pierre Vincent ne comptait pas forcément sur elle. Confirmant sa volonté de « recruter français », que cela fait partie de l'« identité » du club, Tony Parker espère que l'apport lié au retour de Marine Fauthoux permettra de continuer à faire grandir le club. Mais, avant ça, il y a encore deux trophées à aller chercher.