Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 13 février 2022 à 23h45
L'équipe de France est qualifiée pour le prochain Mondial, et c'est bien la seule chose à retenir du difficile week-end des médaillés de bronze olympiques à Belgrade. Le sélectionneur Jean-Aimé Toupane a un sacré chantier sur le feu.
Jean-Aimé Toupane, le nouveau sélectionneur de l'équipe de France - qui a remplacé Valérie Garnier dans la foulée de la médaille de bronze olympique -, a beaucoup de travail. Heureusement pour les Bleues, la victoire en ouverture du tournoi de qualification, vendredi face au Mali (77-66), a suffi à assurer leur future présence en Australie (du 22 septembre au 1er octobre). Car après la défaite de samedi devant le Nigeria (67-65), les Françaises ont été humiliées par la Chine (103-70). "Je ne sais pas si la Chine est rodée, je reste sur nous ce qu'on veut mettre en place, et ce n'est pas en place, résume le coach pour L'Equipe. Il y a des repères, des choses à travailler. En face, ça a l'air fluide. Nous, on a du mal. Je reste persuadé qu'on va avancer et trouver des ajustements."
Le père d'Axel veut "comprendre pourquoi les choses ne fonctionnent pas" : "L'essentiel c'est d'être qualifiés, c'est plus simple pour travailler." Iliana Rupert espère aussi que la réaction sera générale : "Quand on joue comme on l'a fait, avec beaucoup de difficulté, on ne peut faire que mieux par la suite. Il faut prendre conscience que ce n'est pas gagné. Il y a encore beaucoup de travail à faire, on doit être toutes plus focus et investies, nous mettre plus en alerte pour la suite." Les trois premières équipes du mini-championnat se qualifiaient, et il s'agissait donc d'éviter absolument la dernière place, ce que les Françaises ont réussi. Il n'y aura pas d'autre rencontre officielle avant le Mondial, le programme reprenant ensuite au mois de novembre avec la suite des qualifications pour l'Euro.